TransAvenue https://blog.grsmontreal.com Blogue de GrS Montréal Tue, 09 Jul 2024 16:58:30 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.1.1 https://blog.grsmontreal.com/wp-content/uploads/2019/09/45218_PASTILLE_CMC_GRS_Montreal_CMYK.png TransAvenue https://blog.grsmontreal.com 32 32 COVID-19 – Coronavirus https://blog.grsmontreal.com/covid-19-coronavirus/ https://blog.grsmontreal.com/covid-19-coronavirus/#comments Mon, 08 Jul 2024 16:58:00 +0000 https://blog.grsmontreal.com/?p=1201 Vous trouverez sur cette page les plus récentes informations concernant GrS Montréal en lien avec le coronavirus COVID-19.

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Vous trouverez sur cette page les plus récentes informations concernant GrS Montréal en lien avec le coronavirus COVID-19.

8 juillet 2024 – Mise à jour : assouplissements des règles de dépistage avant une chirurgie nécessitant une hospitalisation.

Le Complexe chirurgical CMC et sa division GrS Montréal sont heureux de vous annoncer qu’à la suite de certains changements dans les consignes de la Direction de la santé publique, dès le 8 juillet 2024, nos patient·es qui auront une chirurgie nécessitant une hospitalisation ne seront plus tenu·es de faire un test de dépistage PCR.
Ceci vient donc mettre fin à la nécessité de tests de dépistage PCR pour la patientèle étant donné que les personnes qui étaient admises en chirurgie d’un jour n’étaient plus tenues de faire ces tests depuis le 3 avril 2023.
Un test de dépistage PCR pourrait être exigé par notre équipe dans certaines situations, notamment en cas d’exposition à une personne atteinte de la COVID-19 ou en présence de symptômes de la COVID-19 avant la date de la chirurgie. Dès son arrivée à notre établissement, la patientèle devra répondre à un questionnaire sur les probabilités de contacts avec une personne atteinte de la COVID-19 dans les 10 jours précédant la chirurgie, et/ou la présence de symptômes s’apparentant à la COVID-19.

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Rappelons que l’hygiène des mains demeure le meilleur moyen pour prévenir la transmission des infections et nous vous incitons à la pratiquer aussi souvent que nécessaire.

28 août 2023 – Mise à jour : assouplissement des mesures préventives

Le Complexe chirurgical CMC et sa division GrS Montréal sont heureux de vous annoncer qu’à la suite de certains changements dans les consignes de la Direction de la santé publique, le port du masque n’est plus obligatoire depuis le 26 juillet dernier. Vous pourrez toujours le porter si vous le souhaitez. Enfin, rappelons que l’hygiène des mains demeure le meilleur moyen pour prévenir les infections et cette mesure est toujours en vigueur et fortement encouragée.


1er avril 2023 – Mise à jour : assouplissements des règles de dépistage avant une chirurgie d’un jour

Le Complexe chirurgical CMC et sa division GrS Montréal sont heureux de vous annoncer qu’à la suite de certains changements dans les consignes de la Direction de la santé publique, dès le 3 avril 2023, nos patients·es qui subiront une chirurgie d’un jour ne seront plus tenus·es de faire un test de dépistage PCR.

Toutefois, les patients·es qui doivent être hospitalisés·es plus d’une journée dans notre établissement devront passer un test de dépistage PCR 72 heures avant leur intervention chirurgicale.

Deux personnes sont autorisées à accompagner les patients·es. Cependant, une seule peut demeurer au chevet, l’autre étant dans la salle d’attente. Iels peuvent alterner leur présence et doivent répondre à un court questionnaire en lien avec la COVID-19 à leur arrivée. Iels ne peuvent en aucun cas circuler, boire ou manger durant la visite. Le port du masque et l’hygiène des mains sont obligatoires.


Archives

17 FÉVRIER 2022 – MISE À JOUR : ASSOUPLISSEMENTS AUX RÈGLES SUR LES VISITES

Le Complexe chirurgical CMC et sa division GrS Montréal sont heureux de vous annoncer qu’à la suite de certains assouplissements dans les consignes de la Direction de la santé publique, dès le 21 février 2022, nos patients·tes pourront recevoir des visites ou avoir un accompagnateur durant leur séjour. Pour diminuer les risques, nous devons limiter l’accès à une seule personne à la fois à l’intérieur de nos installations et celle-ci devra obligatoirement fournir une preuve vaccinale ainsi qu’une pièce d’identité dès son arrivée. Aucun visiteur ou accompagnateur ayant reçu un diagnostic de COVID-19 confirmé dans les 14 derniers jours, en investigation ou symptomatique n’est admis.

Le visiteur ou l’accompagnateur ne doit pas circuler dans l’établissement, sauf pour se rendre au lieu de visite. Il doit demeurer dans la chambre de la personne visitée ou à l’endroit désigné par un membre du personnel.

10 JANVIER 2022 – MISE À JOUR : VISITEURS ET ACCOMPAGNATEURS

Tout d’abord, toute l’équipe de GrS Montréal tient à vous offrir ses meilleurs voeux pour l’année 2022.

La pandémie de la COVID-19 continue de sévir un peu partout au pays. Nous tentons de nous ajuster continuellement à la réalité et aux consignes sociosanitaires afin de maintenir nos activités.

Dans cet ordre d’idée, et dans le but principal de continuer à offrir des services sécuritaires et maintenir notre personnel au travail, à partir de maintenant, les accompagnateurs et les visiteurs ne seront malheureusement plus autorisés dans nos installations. Un agent de sécurité sera posté à l’entrée et s’assurera que les personnes y ayant accès respectent les consignes et les mesures de prévention.

Parmi les nouvelles consignes de la santé publique, la province de Québec est désormais soumise à un couvre-feu entre 22 h et 5 h. Nous vous encourageons donc à garder en mains une copie de votre confirmation de chirurgie pour justifier vos déplacements vers notre établissement.

Nous comprenons que le contexte actuel puisse être anxiogène pour notre clientèle, mais le respect strict des recommandations de la santé publique est essentiel pour la continuité de nos activités chirurgicales.

Si vous éprouvez des difficultés psychologiques ou sociales, des ressources sont disponibles pour vous soutenir :

ATQ (Québec) : 1 855 909-9038 #1
Trans Lifeline (Canada – en anglais seulement) : 1 877 330-6366

Nous vous remercions de votre habituelle collaboration.

La Direction


13 décembre 2021 – Version préliminaire des standards de soins (SDS) WPATH

Une version préliminaire des standards de soins de la WPATH a été divulguée pour révision. Nous attendons la version officielle au cours des prochains mois.

Notre équipe est au fait que des ajustements seront suggérés et des discussions ont déjà lieu à ce sujet. En attendant la publication de la nouvelle version, les prérequis de GrS Montréal demeurent inchangés. Nous vous recommandons d’envoyer les documents présentement requis. Si vous préférez attendre que des éventuels changements soient en vigueur, veuillez noter que ceux-ci pourraient occasionner des délais non mesurables inhérents à ces modifications ainsi qu’à de possibles ajustements du ministère de la Santé de vos provinces respectives.

La direction


27 octobre 2021 – Obligation vaccinale pour le transport en avion et en train

À la suite de l’annonce du gouvernement du Canada, voici les exigences en matière de vaccination que vous devez remplir pour monter à bord d’un avion ou d’un train lors de vos déplacements au Canada à compter du 30 octobre 2021. Vous comprendrez que ces exigences sont hors de notre contrôle.

Vaccination obligatoire pour l’embarquement à bord

À compter du 30 octobre 2021, vous devrez être pleinement vacciné·e pour monter à bord :

  • d’un avion pour un vol intérieur au départ d’un aéroport canadien;
  • d’un train de VIA Rail et de Rocky Mountaineer.

Période de transition allant jusqu’au 30 novembre – Présentation de résultats de test moléculaire

Du 30 octobre au 29 novembre, il y aura une courte période de transition au cours de laquelle les voyageurs qui ne sont pas encore pleinement vaccinés pourront voyager s’ils présentent une preuve de test moléculaire de dépistage de la COVID-19 valide effectué au cours des 72 heures précédant le voyage. Les résultats de tests de détection d’antigène (ou rapide) ne seront pas acceptés.

À compter du 30 novembre, tous les voyageurs doivent être entièrement vaccinés, sauf dans de très rares exceptions.
Pour tous les détails, veuillez consulter le site Web du gouvernement du Canada en cliquant sur le lien suivant : https://voyage.gc.ca/voyage-covid/voyage-restrictions/voyager-interieur?utm_campaign=gac-amc-covid-21-22&utm_source=voyage-covid_voyage-restrictions_voyager-avion&utm_medium=redirect&utm_content=fr

Malgré ce qui précède et dans le but de protéger la santé et la sécurité des patients et de ses employés, le Complexe chirurgical CMC maintient l’obligation pour tous les patients devant avoir recours à une intervention chirurgicale d’obtenir un test de dépistage à la COVID-19 de 48 à 72 heures avant la chirurgie. Veuillez vous référer au tableau ci-dessous :

JOUR DU DÉPISTAGE COVID-19JOUR DE LA CHIRURGIE
Vendredi ou samediLundi
Samedi ou dimancheMardi
Dimanche ou lundiMercredi
Lundi ou mardiJeudi
Mardi ou mercrediVendredi

Nous sommes conscients que dans certains cas, ceci vous exigera de subir deux tests de dépistage afin de respecter les délais obligatoires pendant la période de transition : un avant de prendre l’avion ou le train et un autre pour votre intervention chirurgicale.

Nous vous remercions de votre compréhension.

La Direction


17 Septembre 2021 – Preuve vaccinale pour les visiteurs et les accompagnateurs

Le 7 septembre dernier, le Premier Ministre du Québec annonçait en conférence de presse qu’à partir du 15 octobre 2021, tous les visiteurs qui se présenteront dans les établissements de santé devront montrer leur passeport vaccinal.

Le Complexe chirurgical CMC se verra donc dans l’obligation de demander à tous les visiteurs et accompagnateurs qui se présenteront à nos installations de montrer une preuve démontrant qu’ils sont adéquatement vaccinés, ce qui signifie avoir reçu deux doses du vaccin Pfizer, Moderna ou AstraZeneca, ou une dose du vaccin Jansen de Johnson & Johnson, qui sont les vaccins reconnus par Santé Canada.

Les visiteurs et accompagnateurs qui ne pourront pas démontrer qu’ils sont adéquatement vaccinés se verront refuser l’accès à nos installations pour rendre visite à un·e patient·e.

Nous désirons vous rappeler que même en étant adéquatement vacciné, les mesures sanitaires (le port du masque, le lavage des mains et la distanciation sociale) demeurent en vigueur.

Nous vous remercions de votre collaboration.

La Direction


14 juillet 2021 – Test de dépistage de la COVID-19

Pour donner suite à la réception de nombreuses questions relativement aux tests de dépistage du virus de la COVID-19, nous tenons à préciser les informations suivantes :

Le test de dépistage TAAN en laboratoire par méthode PCR est obligatoire pour tous les types de chirurgie et tous les types d’anesthésie. Nous n’acceptons aucun résultat de test rapide.

Bien que le test rapide d’antigène fournisse des résultats en 15 minutes, le résultat est généralement considéré comme moins précis que pour le test par PCR. Il est courant d’obtenir un faux négatif (un résultat qui indique que la personne n’est pas infectée alors qu’en réalité elle l’est) ou un faux positif (un résultat qui indique qu’une personne est infectée alors qu’elle ne l’est pas).

Les tests par PCR sont considérés comme la référence en matière de dépistage de la COVID-19. Ces tests fournissent des résultats plus précis que les tests rapides.

DÉPISTAGE DE LA COVID-19 :

  • Vous devez passer un test de dépistage par PCR dans un délai maximum de 72 heures avant votre chirurgie.
  • Veuillez vous référer au tableau ci-dessous :
JOUR DU DÉPISTAGE COVID-19JOUR DE LA CHIRURGIE
Vendredi ou samediLundi
Samedi ou dimancheMardi
Dimanche ou lundiMercredi
Lundi ou mardiJeudi
Mardi ou mercrediVendredi

12 JUILLET 2021 – ASSOUPLISSEMENT DES RÈGLES POUR LES VISITES

En raison de l’évolution actuelle de la COVID-19 au Québec et des plus récentes directives de la santé publique, voici les assouplissements en regard des visiteurs et des accompagnateurs au Complexe chirurgical CMC.

  • Une seule personne est autorisée à visiter ou à accompagner un·e patient·e.
  • Aucun visiteur ou accompagnateur ayant reçu un diagnostic de COVID-19 confirmé dans les 14 derniers jours, en investigation ou symptomatique n’est admis.
  • Le port du masque de procédure est obligatoire en tout temps.
  • L’hygiène des mains à l’entrée et la sortie du CC-CMC et avant et après avoir mis le masque de procédure est requise.
  • L’inscription du nom complet du visiteur ou de l’accompagnateur, ainsi que du ou de la patient·e dans un registre à l’entrée est obligatoire
  • Un autocollant indiquant le numéro de chambre de la personne visitée sera remis au visiteur ou à l’accompagnateur et devra être visible en tout temps.
  • Le visiteur ou l’accompagnateur ne doit pas circuler dans l’établissement, sauf pour se rendre au lieu de visite.
  • Le visiteur ou l’accompagnateur doit demeurer dans la chambre de la personne visitée ou à l’endroit désigné par un membre du personnel.

Si l’une de ces consignes n’est pas respectée, la visite auprès du patient ou l’accompagnement du proche ne sera pas permis et le personnel du Complexe chirurgical CMC demandera à la personne de quitter l’hôpital.

Toutes les consignes sont susceptibles de changer en fonction de la situation dans la région.

La direction


23 JUIN 2021 – Questions fréquentes liées à la COVID-19

Depuis le début de la pandémie de la COVID-19, nos patients, notre personnel et nos médecins ont dû faire preuve de beaucoup de capacité d’adaptation pour suivre l’évolution de la situation et des risques épidémiologiques. Le CC-CMC a déployé tous les efforts nécessaires pour éviter une éclosion du virus en son sein, et ceci avec comme objectif de maintenir l’offre de services chirurgicaux aux personnes trans et non binaires canadiennes.

Ce fut toujours très important pour nous de tenir informée notre clientèle des décisions prises en lien avec la pandémie. Plusieurs questions nous furent posées récemment et nous aimerions y répondre. Voici les questions les plus demandées actuellement :


Question A : Est-ce qu’une personne qui a reçu une ou deux doses du vaccin contre la COVID-19 doit malgré tout passer un test de dépistage avant sa chirurgie?

Réponse A : Oui. Puisque le vaccin ne protège pas à 100 % contre le risque d’infection et de propagation du virus, le test de dépistage demeure obligatoire pour se protéger et protéger les autres patients·tes.


Question B : Considérant que le nombre de personnes infectées diminue au Québec, peut-on avoir des visiteurs durant notre séjour?

Réponse B : Non. Puisque la situation n’est pas la même partout au pays, GRS Montréal préfère faire preuve de prudence pour protéger notre clientèle et notre personnel. Un seul cas d’éclosion mettrait en péril l’offre chirurgicale pour la clientèle trans et non binaire. Nous réévaluerons cette restriction à l’automne en fonction de la situation à ce moment.


Question C : Je viens de l’extérieur du Canada et je voudrais être opéré.e chez GRS Montréal. Est-ce possible actuellement?

Réponse C : Non. Bien que le gouvernement canadien semble commencer à assouplir les modalités d’entrée au pays et les règles concernant la quarantaine obligatoire, il y a encore trop d’incertitudes à ce sujet et GRS Montréal préfère attendre encore un peu avant de recevoir des patients·tes de l’étranger. Encore une fois, nous réévaluerons cette restriction à l’automne en fonction de la situation à ce moment.


En terminant, nous tenons à vous remercier de votre confiance et de votre compréhension face aux restrictions qui découlent de la pandémie qui nous affecte depuis 2020. Notre priorité est votre sécurité et nous prenons très à cœur notre mission d’offrir aux personnes trans et non binaires des services chirurgicaux à la hauteur de leurs attentes.

La direction


17 JUIN 2021 – Nouveautés estivales chez GRS Montréal

Il y a maintenant plus d’un an que le Complexe chirurgical CMC a repris ses activités chirurgicales après une fermeture temporaire au printemps 2020 en raison de la pandémie de COVID-19. Bien des changements ont eu lieu et nous estimons grandement la résilience du personnel ainsi que de la clientèle face aux retombées de cette pandémie. L’été 2021 apportera aussi son lot de changements et nous souhaitons aujourd’hui vous les partager.

Tout d’abord, il nous fait grand plaisir de vous annoncer le retour de Dr Chen Lee au sein de l’équipe chirurgicale de GrS Montréal. Comme lors de sa précédente collaboration, il procédera principalement à des chirurgies de mastectomies pour notre clientèle trans et non binaire. Il fera également équipe avec Dre Maud Bélanger et Dr Alexis Laungani pour la réalisation des phalloplasties.

Par ailleurs, nous vous informons du départ de Dr Éric Bensimon qui poursuivra ses activités chirurgicales et le développement de sa pratique autonome incluant sa spécialité en féminisation faciale (FFS). Toute l’équipe du CC-CMC le remercie chaleureusement pour son implication au fil des années et lui souhaite bon succès dans ses projets futurs!

Bien qu’elle pratique déjà des chirurgies oto-rhino-laryngologiques (ORL) au CMC, nous sommes très heureux de vous annoncer que Dre Julie-Valérie Brousseau se joint à l’équipe de GrS Montréal pour le tout nouveau « Programme de la voix » qui permettra à plusieurs personnes trans et non binaires d’obtenir une voix qui correspond davantage à leur identité.

En terminant, nous vous remercions de votre confiance et vous souhaitons un très bel été en santé!

La direction du Complexe chirurgical CMC et de GrS Montréal.


17 AVRIL 2021 – Fermeture de la frontière entre le Québec et l’Ontario

Salutations à toute la clientèle ontarienne de GRS Montréal,

Nous prenons quelques instants aujourd’hui pour vous informer que nous avons pris connaissance du contexte où les frontières entre l’Ontario et le Québec seront étroitement surveillées à compter du lundi 19 avril 2021.

L’information à l’effet que les déplacements entre ces 2 provinces seront autorisés notamment pour des raisons essentielles et médicales nous permet de croire que vous pourrez vous rendre à Montréal sans problème pour recourir à votre chirurgie. À cet effet, si vous avez une chirurgie prévue prochainement, nous vous ferons parvenir une lettre de confirmation à imprimer et que vous pourrez présenter en cas de contrôle.

Il serait important de vous assurer que le mode de transport que vous avez choisi pour vous rendre à Montréal et retourner en Ontario soit toujours disponible (train, avion, autobus).

Nous tenons à vous rappeler l’importance de suivre à la lettre les consignes émises par les autorités sanitaires. De plus, n’oubliez pas que GRS Montréal demande à avoir la preuve d’un résultat négatif à la COVID-19 avant de recourir à votre chirurgie. Ce test de dépistage ne devra pas avoir été effectué plus de 72 heures avant le moment prévu de votre chirurgie.

Le port du masque en tout temps à l’intérieur du Complexe chirurgical CMC demeure obligatoire. La présence de visiteurs durant votre séjour reste interdite.

Les personnes qui ont un rendez-vous chirurgical prévu dans la semaine du 19 avril ont été ou seront contactées rapidement. Nous n’envisageons aucune annulation de chirurgie et continuerons à mettre tous les efforts nécessaires pour éviter la propagation du virus au sein de notre établissement. Nous tenons à vous remercier de votre patience et de votre participation à rendre les activités de GRS Montréal sécuritaires.

Pour les questions relatives à cette situation seulement, veuillez vous adresser à soutiencovid19@cmcmontreal.com.

Prenez bien soin de votre santé.

Au plaisir de vous recevoir à Montréal.

La direction de GRS Montréal.


11 JANVIER 2021 – INFORMATIONS IMPORTANTES

Tout d’abord, toute l’équipe de GRS Montréal tient à vous offrir ses meilleurs vœux pour l’année 2021.

La pandémie de la COVID-19 continue de sévir un peu partout au pays. Nous tentons de nous ajuster continuellement à la réalité et aux consignes sociosanitaires afin de maintenir nos activités.

Dans cet ordre d’idée, et dans le but principal de continuer à offrir des services sécuritaires, à partir du 18 janvier 2021, l’obtention d’un résultat négatif de dépistage de la COVID-19 effectué dans un délai maximum de 72 heures avant la chirurgie sera nécessaire pour toute notre clientèle, peu importe sa provenance, l’intervention chirurgicale demandée ou le type d’anesthésie requis. Vous devrez également vous soumettre à cette nouvelle consigne même si vous déjà contracté la COVID-19 ou si vous avez reçu un vaccin contre ce virus. Tous les détails vous seront communiqués par courriel par notre personnel administratif.

Parmi les nouvelles consignes de la santé publique, la province de Québec est désormais soumise à un couvre-feu entre 20 h et 5 h. Nous vous encourageons donc à garder en mains une copie de votre confirmation de chirurgie pour justifier vos déplacements vers notre établissement.

Pour les interventions chirurgicales prévues avant le 18 janvier, veuillez vous référer au courriel envoyé par notre personnel administratif pour connaître les directives qui s’appliquent à vous.

Nous comprenons que le contexte actuel puisse être anxiogène pour notre clientèle, mais le respect strict des recommandations de la santé publique est essentiel pour la continuité de nos activités chirurgicales.

Si vous éprouvez des difficultés psychologiques ou sociales, des ressources sont disponibles pour vous soutenir :

ATQ (Québec) : 1 855 909-9038 #1
Trans Lifeline (Canada – en anglais seulement) : 1 877 330-6366

Nous vous remercions de votre habituelle collaboration.

La Direction


17 DÉCEMBRE 2020 – COMMUNIQUÉ DE FIN D’ANNÉE 2020

Bonjour,
L’année 2020 tire à sa fin et nous tenions à remercier la clientèle de GrS Montréal de sa confiance. Malgré la fermeture de près de 3 mois du Complexe chirurgical CMC pendant la première vague de propagation de la COVID-19, toutes nos équipes ont déployé des efforts considérables pour reprendre le travail en suivant des mesures sanitaires exceptionnelles. Dans ce contexte et, bien que 10 % des patients·tes qui ont vu leur chirurgie annulée durant la fermeture temporaire préfèrent reporter leur chirurgie après la pandémie, nous sommes heureux d’avoir repris 85 % de toutes les chirurgies annulées au printemps.

Nous désirons vous rassurer que nos mesures sociosanitaires sont continuellement mises à jour en fonction des plus récents développements liés à la pandémie de COVID-19 afin de garantir la sécurité de notre clientèle et de notre personnel.

Le Complexe chirurgical CMC et sa division GrS Montréal seront fermés du 19 décembre au 3 janvier inclusivement. Nous serons heureux de vous revoir dès le 4 janvier 2021.

D’ici là, prenez soin de votre santé et nous vous souhaitons de joyeuses fêtes.

Si vous éprouvez des difficultés émotionnelles ou de la solitude pendant cette période hors du commun, sachez qu’il existe des ressources où vous pouvez appeler :

ATQ (Québec) : 1-855-909-9038 #1
Trans Lifeline (Canada – en anglais seulement) : 1-877-330-6366

À bientôt!

La direction


1er octobre 2020.

Bonjour à toute la clientèle et aux partenaires de GrS Montréal,

Plusieurs grandes villes canadiennes font actuellement face à une deuxième vague de propagation du virus de la COVID-19. Montréal n’est pas épargnée et cette situation inquiète plusieurs personnes pour qui une chirurgie d’affirmation de genre est prévue prochainement.

Nous savons à quel point ces interventions chirurgicales sont importantes pour vous et nous travaillons très fort pour continuer d’offrir des services de qualité dans un environnement sécuritaire. Nous sommes heureux de pouvoir affirmer qu’en raison des efforts soutenus de notre personnel médical et professionnel, aucun cas d’infection à la COVID-19 n’a été recensé dans notre établissement.

Nous n’avons pas l’intention de procéder à une deuxième fermeture temporaire de notre hôpital. Tout est mis en œuvre pour maintenir nos activités malgré la pandémie. De plus, nous continuons de surveiller de très près la situation provinciale et régionale afin d’ajuster nos mesures de sécurité de façon proactive.

Nos discussions avec les instances gouvernementales ont permis de mettre en lumière le caractère unique des chirurgies d’affirmation de genre pour nos patients canadiens. Soyez donc rassuré.es qu’à moins d’une directive explicite du ministère de la Santé et des Services sociaux, nous ferons tout en notre pouvoir pour poursuivre les activités de GrS Montréal.

Nous tenons à vous rappeler de continuer de bien suivre les recommandations sociosanitaires émises par la Direction de la santé publique de votre région. De plus, il est primordial pour notre clientèle de respecter les règles qui vous ont été transmises avant votre chirurgie. Un seul cas de contagion par négligence mettrait en péril tous les efforts déployés par notre équipe et notre clientèle, ainsi que les soins que nous prodiguons à chaque jour.

Nous vous remercions de nous aider à créer un endroit accueillant et sécuritaire!

Toute l’équipe de GrS Montréal.


15 juillet 2020

À toute la clientèle du Complexe chirurgical CMC et de GRS Montréal,

Dans un souci de transparence et pour répondre à plusieurs questions soulevées au courant des dernières semaines, nous désirons aujourd’hui présenter un compte rendu de nos activités depuis la réouverture le 1er juin 2020.

Tout d’abord, toutes les provinces canadiennes permettent maintenant à leurs patients de recevoir les soins dont ils ont besoin chez GRS Montréal.

De plus, l’augmentation de nos activités chirurgicales pour compenser les retards induits par la pandémie a porté ses fruits. Toutes les chirurgies de vaginoplastie ont été réalisées ou le seront avant l’automne. Pour ce faire, nous avons augmenté le nombre de chirurgies effectuées à chaque semaine et les chirurgiens ont aussi écourté leurs vacances estivales. Pour les autres chirurgies d’affirmation de genre, elles seront toutes reprises avant la fin de l’année malgré une fermeture de près de 3 mois en raison de la pandémie de COVID-19.

Le personnel médical et infirmier sera en vacances du 25 juillet au 16 août inclusivement. Cependant, le bureau administratif de GRS Montréal demeure ouvert pour répondre à vos questions, traiter les nouvelles demandes d’interventions chirurgicales et préparer le retour.

Nous sommes très heureux d’avoir réussi à mettre en place des mesures sanitaires rapidement pour permettre la reprise de toutes les chirurgies.

Nous demeurons conscients que de nouvelles règles et procédures ont pu rendre plus difficile le séjour de certaines personnes. L’interdiction de recevoir des visiteurs ou des accompagnateurs en fait partie. Nous vous remercions d’ailleurs pour votre compréhension à ce sujet.

Ces mesures que nous avons prises pour éviter la transmission du virus nous auront permis d’offrir les chirurgies sous anesthésie générale dès le 22 juin. De plus, nous ne recensons aucun cas d’infection à la COVID-19 dans nos installations.

Nous sommes très empathiques au fait que pour plusieurs personnes, les délais induits par la fermeture temporaire ont causé de grandes souffrances. Nous tenions à vous remercier de votre patience et de votre compréhension à la suite d’une situation aussi exceptionnelle qu’imprévue.

Merci de votre confiance,

La direction.


Le 4 juin 2020

À toute la clientèle du Complexe chirurgical CMC,

Vous savez déjà que nous avons repris une partie de nos activités chirurgicales le 1er juin dernier. Nous ne pouvions pas à ce moment reprendre les interventions chirurgicales sous anesthésie générale puisque le risque de contamination était plus élevé et que le matériel de protection nécessaire n’était pas disponible.

La situation a évolué et nous sommes heureux d’annoncer la reprise graduelle des chirurgies sous anesthésie générale à compter du lundi 22 juin 2020. Le nombre de chirurgies effectuées sera plus restreint au début le temps de s’assurer que l’approvisionnement en matériel de protection soit bien établi.

Les principales chirurgies d’affirmation de genre qui sont effectuées sous anesthésie générale sont les mastectomies (masculinisation du torse) et les différentes étapes de la phalloplastie.

Les patients ayant vu leur chirurgie annulée durant la fermeture temporaire du CMC recevront un appel pour un nouveau rendez-vous dans l’ordre d’annulation initial. Notez que les chirurgies initialement prévues à partir du 22 juin demeurent à l’horaire. Une personne des services administratifs vous contactera sous peu.

Nous vous remercions de toute la patience dont vous avez fait preuve depuis le début de cette pandémie.

La direction.


Montréal, 15 mai 2020

Bonjour à toutes nos patientes et tous nos patients.

Nous vous informions tout récemment de la tenue de discussions entre la direction de GRS Montréal et les responsables de la santé dans chacune des provinces canadiennes. Nous étions aussi en discussion avec le Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS) car nous devions obtenir leur autorisation pour reprendre nos services chirurgicaux.

C’est avec un immense bonheur que nous vous annonçons aujourd’hui que GRS Montréal a obtenu l’autorisation de reprendre de façon partielle ses activités chirurgicales auprès des personnes trans et non binaires, et ce, dès le lundi 1er juin 2020!

Nous tenterons de vous expliquer dans le présent communiqué, avec le plus de transparence possible, dans quelles conditions nous reprendrons nos activités.

Tout d’abord, il est à noter que le MSSS requiert d’utiliser une partie de nos installations et de notre personnel pour effectuer des chirurgies de type « semi-urgente » (principalement de l’oncologie). Il est donc à prévoir que pour un certain temps, une portion de nos installations soit occupée par des chirurgiens du réseau public de la santé. Puisque le CMC offre ses installations en partenariat avec le réseau de la santé pendant cette période difficile, le MSSS nous autorise en parallèle à effectuer les chirurgies d’affirmation de genre.

Concernant les types de chirurgies que nous serons autorisés à pratiquer dès la réouverture, seules les interventions ne nécessitant pas d’anesthésie générale pourront tout d’abord avoir lieu. L’anesthésie générale requiert d’endormir complètement le ou la patiente et parfois de l’intuber durant la procédure chirurgicale. Ce type d’anesthésie comporte plus de risques de propagation du coronavirus et demande l’utilisation d’équipements spéciaux dont le réseau public a grandement besoin (masques N95 par exemple). La vaginoplastie est l’une des seules chirurgies ne requérant pas d’anesthésie générale, c’est donc cette chirurgie qui sera priorisée à la réouverture. Nous surveillons de près la situation afin de permettre la reprise des chirurgies qui demandent une anesthésie générale, et ce, le plus rapidement possible.

La majorité des provinces canadiennes a autorisé la reprise des activités chirurgicales à Montréal malgré l’état de la pandémie et le financement des chirurgies n’a pas du tout été remis en question. Cependant, certaines provinces n’ont pas encore émis leurs directives concernant le déconfinement et, par le fait même, les déplacements inter provinces. Avant la publication de ce présent communiqué, les personnes issues des provinces pour lesquelles nous n’avons pas encore le plan, auront été contactées pour malheureusement reporter leurs chirurgies. Nous continuons nos démarches de soutien auprès des provinces afin que tous les patients du Canada puissent avoir accès à la chirurgie d’affirmation de genre, et ce, dès que possible.

Lors de la reprise des procédures électives, nous mettrons tout en œuvre pour assurer la sécurité des patients et protéger la santé du personnel. En fonction des consignes sociosanitaires, des mesures de prévention des infections seront déployées dans chacun de nos secteurs. Ces mesures comptent, entre autres:

  1. le respect des consignes de distanciation physique – de la signalisation et du marquage au sol seront installés autant à l’extérieur qu’à l’intérieur pour la circulation et la distanciation à respecter;
  2. l’installation de rideaux, paravents et plexiglas sera effectuée;
  3. l’entretien accru de nos installations;
  4. le personnel sera soumis quotidiennement à un questionnaire sur son état de santé;
  5. le port d’équipement de protection individuelle (masque N95, gants, protection oculaire, blouse) pour les interventions médicales générant des aérosols;
  6. le port du masque ou d’un couvre-visage en tout temps pour tout le personnel;
  7. le port du masque ou d’un couvre-visage en tout temps pour tous les patients;
  8. les accompagnateurs et les visiteurs ne seront pas autorisés dans nos installations;
  9. des agents de sécurité seront postés aux entrées et sorties et s’assureront que les personnes y ayant accès respectent les consignes et les mesures de prévention;
  10. un programme de télésanté a été mis en place pour éviter au maximum les déplacements – chaque cas sera évalué individuellement;
  11. un programme de prévention des infections et un guide de référence sont en cours de rédaction et seront disponibles sous peu;
  12. la poursuite du télétravail pour le personnel, lorsque possible.

Les mesures de prévention suivantes concernant les déplacements et l’âge des patients seront en vigueur:

  1. le triage préopératoire COVID-19 par le biais d’un questionnaire en ligne;
  2. le confinement obligatoire à domicile 14 jours avant la chirurgie; 
  3. le questionnaire de triage COVID-19 au moment de l’admission au Complexe chirurgical CMC;
  4. le port du masque ou couvre-visage durant le déplacement pour se rendre au Complexe chirurgical CMC;
  5. les chirurgies des patients âgés de 70 ans et plus seront reportées à une date ultérieure;
  6. les patients dont l’âge varient entre 60 et 69 ans devront être réévalués individuellement par l’équipe médicale;
  7. les patients provenant de l’extérieur du Canada ne pourront pas immédiatement reprendre leur chirurgie en raison du trop grand risque de contamination au coronavirus. Dès que la situation le permettra, nous communiquerons avec vous pour vous accueillir à Montréal.

Nous sommes conscients que certaines des informations contenues dans ce communiqué pourraient amener certaines personnes à se poser des questions. Le message général à retenir est que nous redémarrons nos activités de façon prudente et graduelle, pour le bien-être de nos patients et nos employés. Nous sommes conscients que la situation change rapidement et nous vous assurons que vous serez informés lors de tout changement ou lorsque les restrictions décrites plus tôt tomberont. Nos équipes travailleront très fort pour augmenter la capacité chirurgicale et du même coup, reprendre la majorité des chirurgies reportées avant la fin de l’année.

Nous vous remercions pour la compréhension dont vous avez tous et toutes fait preuve durant cette fermeture temporaire. Le meilleur est à venir.

D’ici à la réouverture, prenez bien soin de vous,

La direction.


Montréal, jeudi le 14 mai 2020.

Bonjour à toutes nos patientes et tous nos patients.

Cette semaine nous tenions à vous garder informé.es de nos démarches en cours. Puisque des discussions sont toujours en cours avec les ministères de la santé de chaque province, nous reporterons à la semaine prochaine notre décision quant à un possible report de chirurgies pour la semaine du 1er juin 2020.

Nos pourparlers avec le Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS) ainsi qu’avec les équivalents dans chaque province ont comme objectif la réouverture du Complexe chirurgical CMC. Plusieurs éléments tels que les conditions liées aux déplacements entre les provinces et l’approbation du financement des chirurgies sont à l’étude. Vos témoignages par courriel et via la plateforme Facebook nous ont permis de construire un argumentaire sérieux.

Nous sommes malheureusement dans l’impossibilité de statuer aujourd’hui sur une réouverture probable en juin. Nous devrions être en mesure de vous confirmer une décision d’ici le début de la semaine prochaine car nous devons avoir la permission du MSSS pour procéder.

Des ressources psychosociales sont disponibles si vous ressentez le besoin de parler. Pour nos patients anglophones, des intervenants de la communauté trans répondent à vos appels 24 heures par jour au 1 877 330 6366 (Trans LifeLine). Pour les personnes s’exprimant en français, l’organisme ATQ offre le même service dédié aux personnes trans : 1 855 909-9038 #1.

Nous vous remercions de votre grande patience.

Toute l’équipe du Complexe chirurgical CMC et de GrS Montréal souhaite vous revoir rapidement et en santé!

La direction


Montréal, le 5 mai 2020.

Bonjour à toutes nos patientes et tous nos patients.

À chaque semaine, nous suivons de près l’évolution de la pandémie de la COVID-19 et les recommandations ministérielles afin de prendre les meilleures décisions quant à la sécurité de nos patients.

Encore une fois cette semaine, nous devons reporter d’une autre semaine la reprise de nos activités chirurgicales. Nous sommes donc dans la pénible obligation de vous informer qu’aucune chirurgie ne sera possible d’ici la fin du mois de mai 2020.

Nous sommes très sensibles à la souffrance que peut causer cette situation chez plusieurs personnes. Nous voulons mettre en place un plan qui permettra de rattraper une partie du retard occasionné par la fermeture temporaire liée à la COVID-19.

Des ressources psychosociales sont disponibles si vous ressentez le besoin de parler. Pour nos patients anglophones, des intervenants de la communauté trans répondent à vos appels 24 heures par jour au 1 877 330 6366 (Trans LifeLine). Pour les personnes s’exprimant en français, l’organisme ATQ offre le même service dédié aux personnes trans : 1 855 909-9038 #1.

Toute l’équipe du Complexe chirurgical CMC et de GrS Montréal souhaite vous revoir rapidement et en santé!

La direction


Montréal, 29 avril 2020

Bonjour à toutes nos patientes et tous nos patients.

Tel que mentionné dans nos précédents communiqués, nous évaluons semaine après semaine la possibilité d’ouvrir de nouveau le Complexe chirurgical CMC.

Devant l’incertitude qui plane toujours au sujet de l’évolution de la pandémie de la COVID-19, nous devons encore aujourd’hui prendre la malheureuse décision de reporter toutes les chirurgies et les rendez-vous de consultation actuellement prévus entre le 18 et le 22 mai 2020 inclusivement. Bien que nous n’ayons pas de pouvoir sur la date à laquelle nos activités pourront reprendre, un plan est déjà en développement pour être prêts dès que nous aurons reçu le feu vert des autorités sanitaires provinciales.

Nous sommes très sensibles à la souffrance que peut causer cette situation chez plusieurs personnes. Nous prévoyons mettre en place un plan qui permettra de rattraper une partie du retard occasionné par la fermeture liée à la COVID-19.

Des ressources psychosociales sont disponibles si vous en sentez le besoin. Pour nos patients anglophones, des intervenants trans répondent à vos appels 24 heures par jour au 1 877 330 6366 (Trans LifeLine). Pour les personnes s’exprimant en français, l’organisme ATQ offre une ligne d’écoute dédiée aux personnes trans : 1 855 909-9038 #1.

Toute l’équipe du Complexe chirurgical CMC et de GrS Montréal souhaite vous revoir rapidement et en santé!

La direction


Montréal, 21 avril 2020

Bonjour à toutes nos patientes et tous nos patients.

Comme nous l’avons mentionné dans notre communiqué de la semaine dernière, nous évaluons semaine après semaine la possibilité d’ouvrir de nouveau le Complexe chirurgical CMC.

Devant l’incertitude qui plane toujours au sujet de l’évolution de la pandémie de la COVID-19, nous devons encore aujourd’hui prendre la malheureuse décision de reporter toutes les chirurgies et les rendez-vous de consultation actuellement prévus entre le 11 et le 15 mai 2020 inclusivement.

Nous sommes sensibles à la souffrance que peut causer cette situation chez plusieurs personnes.

Des ressources psychosociales sont disponibles si vous en sentez le besoin. Pour nos patients anglophones, des intervenants trans répondent à vos appels 24 heures par jour au 1 877 330 6366 (Trans LifeLine). Pour les personnes s’exprimant en français, l’organisme ATQ offre une ligne d’écoute dédiée aux personnes trans : 1 855 909-9038 #1.

Toute l’équipe du Complexe chirurgical CMC et de GrS Montréal souhaite vous revoir rapidement et en santé!

La direction


Jeudi 16 avril 2020

Bonjour à toutes nos patientes et tous nos patients.

Devant l’incertitude qui plane encore au sujet de la réouverture des cliniques et hôpitaux privés, nous devons aujourd’hui prendre la malheureuse décision de reporter toutes les chirurgies et les rendez-vous de consultation actuellement prévus entre le 4 et le 8 mai 2020 inclusivement.

Nous sommes conscients que cette décision apportera son lot de déceptions et d’angoisses pour plusieurs de nos patientes et patients. Tous les professionnels et le personnel du Complexe chirurgical CMC et de GrS Montréal sont aussi affectés par la fermeture temporaire de l’entreprise.

Malgré tout, comme la situation québécoise de la COVID-19 semble pointer dans une direction encourageante, nous vérifierons la possibilité d’ouvrir de nouveau le Complexe chirurgical CMC à chaque semaine plutôt qu’à chaque mois. Suivant cette logique, nous émettrons un communiqué la semaine prochaine pour déterminer si les chirurgies de la semaine du 11 mai doivent être reportées ou non.

Des ressources psychosociales sont disponibles si vous en sentez le besoin. Pour nos patients anglophones, des intervenants trans répondent à vos appels 24 heures par jour au 1 877 330 6366 (Trans LifeLine). Pour les personnes s’exprimant en français, l’organisme ATQ offre une ligne d’écoute dédiée aux personnes trans : 1 855 909-9038 #1.

Toute l’équipe du Complexe chirurgical CMC et de GrS Montréal souhaite vous revoir rapidement et en santé!

La direction


Montréal, le 15 avril 2020

Parmi les personnes dont les chirurgies ont été annulées en raison de la pandémie, plusieurs nous ont posé les questions suivantes :

  • Quand aurais-je une autre date pour ma chirurgie?
  • Comment allez-vous procéder pour fixer de nouvelles dates de chirurgie?
  • Est-ce que je vais me retrouver à la fin de la liste?

Premièrement, depuis la fermeture du Complexe chirurgical CMC le 18 mars dernier, aucune nouvelle date de chirurgie n’a été attribuée et, comme la date de reprise de nos activités est encore incertaine et hors de notre contrôle, nous ne pouvons vous dire exactement quand nous pourrons vous attribuer une nouvelle date de chirurgie.

Toutefois, nous tenons à vous rassurer qu’une équipe est actuellement mobilisée afin de trouver des alternatives pour nous permettre de minimiser le temps d’attente. Nous sommes conscients que cette situation est insécurisante pour vous mais la santé le bien-être de nos patientes et patients continuent d’être au centre de nos priorités.

Cependant, lorsque nous aurons eu le feu vert pour rouvrir le Complexe chirurgical CMC, nous communiquerons avec vous dans les plus brefs délais afin de vous offrir une nouvelle date pour votre intervention chirurgicale.

Lorsque ce moment sera venu, nous tiendrons compte du rang qu’occupait votre chirurgie dans la liste des annulations, des consignes au sujet des déplacements de votre province d’origine, de votre disponibilité pour la date qui vous sera offerte, ainsi que du type de chirurgie et de la disponibilité des chirurgiens.

Nous continuons de suivre l’évolution de la situation de près et d’autres communications suivront au besoin.

Merci de votre soutien et de votre précieuse collaboration

La Direction


Montréal, le mercredi 8 avril 2020

La direction du Complexe chirurgical CMC et de sa filiale GrS Montréal suit l’actualité entourant la COVID-19 de façon très serrée. Pour l’instant, toutes les chirurgies et les consultations au bureau sont annulées jusqu’à la fin du mois d’avril 2020.

Comme nous sommes toujours dans l’incertitude quant à la date de réouverture de notre établissement, nous devons formuler certaines recommandations aux personnes ayant une date de chirurgie au mois de mai 2020 :

  • N’achetez pas de billets d’avion non-remboursables avant que nous communiquions avec vous pour confirmer si votre intervention chirurgicale aura lieu;
    • Pour les personnes qui ont déjà acheté leurs billets, ne les annulez pas pour le moment.
  • Si vous devez cesser de prendre des médicaments avant votre chirurgie, suivez les recommandations fournies dans les documents préopératoires. Dans l’éventualité où nous devrions prolonger la fermeture de l’établissement, vous pourrez reprendre votre médication habituelle jusqu’à ce qu’une autre date soit confirmée.

Nous espérons pouvoir vous informer de la tenue ou non des chirurgies du mois de mai 2020 au courant de la semaine prochaine (13 avril).

Nous vous remercions de votre habituelle compréhension,

La direction du Complexe chirurgical CMC et de GRS Montréal.


26 mars 2020

L’équipe de direction de GrS Montréal désire vous tenir informé.es des décisions prises par ses membres. Considérant l’évolution de la situation entourant la COVID-19, GrS Montréal se voit dans l’obligation de reporter toutes les chirurgies et les consultations prévues d’ici la fin du mois d’avril 2020. Les personnes concernées recevront un appel de notre part.

Votre sécurité et votre bien-être demeurent notre priorité en ces temps difficiles. Nous travaillons très fort pour préparer la réouverture de l’hôpital afin de minimiser les répercussions sur nos patients.

Nous comprenons que cette fermeture temporaire causera une souffrance importante chez plusieurs personnes. Pour nos patients francophones, la ligne d’intervention de l’organisme ATQ est disponible en composant le 1-855-909-9038, #1.

En ces temps d’incertitude, toute l’équipe de GrS Montréal souhaite que vous preniez soin de vous. Nous espérons vous revoir le plus rapidement possible.


18 mars 2020

Avec les recommandations du gouvernement du Québec de limiter l’accès aux services non essentiels pour éviter la propagation du virus COVID-19 et à la suite des dernières directives du ministère de la Santé et des Services sociaux concernant les chirurgies électives, c’est avec tristesse que nous devons vous annoncer que le Complexe chirurgical CMC se voit dans l’obligation de cesser ses activités chirurgicales pour une période indéterminée. Toute intervention chirurgicale doit donc être reportée jusqu’à ce que les consignes socio-sanitaires du gouvernement du Québec nous permettent de reprendre nos activités.

Nous comprenons que cette situation peut être difficile pour vous, mais nous avons à cœur votre santé et votre sécurité. La pandémie du coronavirus (COVID-19) constitue une réalité inhabituelle qui peut affecter les personnes sur les plans physique et psychologique. Dans ce contexte, vous pourriez vivre des réactions de stress, d’angoisse ou de déprime. Si tel est le cas, nous vous encourageons fortement à demander de l’aide.

Nous travaillons actuellement à l’élaboration d’un plan qui nous permettra de reprendre nos activités dès la levée des mesures décrétées et de minimiser les délais d’attente lors de la reprise des activités.

Sachez que nous maintiendrons quelques services actifs. Il sera donc possible pour les personnes ayant eu recours à une intervention chirurgicale de communiquer avec la clinique postopératoire en laissant un message au 514-333-1572 ou en écrivant un courriel à l’adresse asclepiade@cmcmontreal.com. Veuillez noter cependant que les ressources seront limitées et que nous ne répondrons qu’aux urgences.

Pour toute autre information ou question, nous vous conseillons de:

  • consulter les documents d’informations postopératoires fournis durant votre convalescence;
  • consulter votre médecin traitant si vous présentez un changement dans votre état de santé. Il peut communiquer avec nous en tout temps au 514-333-1572 poste 200.

Contacter les services d’urgence de votre localité si votre situation nécessite une attention médicale immédiate.

Nous suivons l’évolution de la situation de près et nous communiquerons avec vous le plus rapidement possible dès que la situation sera revenue à la normale.


16 mars 2020

Le 13 mars dernier, afin d’éviter la propagation du coronavirus (COVID-19) le gouvernement du Québec a ordonné l’interdiction des visites dans les hôpitaux, les CHSLD, les ressources intermédiaires, les ressources de type familial et les résidences privées pour aînés sur l’ensemble du territoire québécois.

À partir d’aujourd’hui, et ce, jusqu’à nouvel ordre, les visites aux patients sont interdites au Centre Métropolitain de Chirurgie ainsi qu’à la Maison de convalescence Asclépiade. Cette mesure d’exception permettra d’assurer la protection de nos patients et d’éviter la propagation du virus. Seul le personnel autorisé sera admis dans l’établissement. Les accompagnateurs des patients en chirurgie d’un jour ne seront pas autorisés à circuler dans l’établissement. Jusqu’au congé médical du patient, ils seront invités à patienter dans une zone réservée de la salle d’attente à la réception située sur la rue Poincaré.

Depuis ce matin 6 h des mesures d’identification rapide des personnes pouvant être infectées par le coronavirus ont été instaurées. Toutes les personnes qui accèdent à l’établissement sont questionnées sur leurs déplacements depuis les 4 dernières semaines et la présence de fièvre ou de symptômes respiratoires.

Aussi, si vous souhaitez obtenir plus d’information sur la COVID-19, consultez le site du gouvernement du Québec

http://quebec.ca/coronavirus

Si vous présentez de la toux ou de la fièvre, appelez sans frais le 1-877-644-4545.

Vos actions, vos comportements ainsi que le respect de ces mesures de contrôle ont un impact majeur sur notre capacité à freiner la pandémie.

Nous suivons l’évolution de la situation de près et d’autres communications suivront au besoin.

Merci de votre précieuse collaboration,

La direction du Complexe chirurgical CMC


13 mars 2020

Nous tenons à vous informer que le Complexe chirurgical CMC suit de très près la situation en lien avec le Coronavirus (COVID-19).
Nous souhaitons faire état des stratégies mises en place pour la protection de nos patients, de notre personnel et de nos partenaires.

Depuis le 10 mars 2020, tous les pays en dehors du Canada font maintenant partie de la liste des pays faisant l’objet d’une surveillance accrue.

En conséquence, le Complexe chirurgical CMC annule et reporte à une date ultérieure toutes les chirurgies des patients et patientes en provenance de l’extérieur du Canada jusqu’à nouvel ordre.

Pour les patients du Canada, un questionnaire d’évaluation a été élaboré afin d’identifier les patients qui pourraient être atteints du coronavirus. Quatorze (14) jours avant leur date de chirurgie, tous les patients qui seront admis au Complexe chirurgical CMC devront remplir ce questionnaire. Une infirmière sera chargée d’évaluer chaque cas et de transmettre les recommandations appropriées. Dans l’affirmative d’un contact étroit probable ou confirmé avec un cas de COVID-19 l’intervention chirurgicale sera annulée et reportée à une date ultérieure. Si le patient ne présente aucun risque, l’intervention chirurgicale aura lieu comme prévu. Les accompagnateurs seront également questionnés. En cas de doute important, les accompagnateurs se verront refuser l’accès au centre.

D’autres mesures de préventions ont été mises en place :

  • Afin d’éviter la propagation, nous limitons jusqu’à nouvel ordre le nombre de visiteurs par patient à UN visiteur.
  • Du personnel de surveillance est installé à toutes les portes d’entrée du bâtiment.
  • Nous tiendrons un registre de présence de toutes les personnes qui se présentent au Complexe chirurgical CMC. Toutes les personnes qui se présentent au centre seront questionnées sur leur risque d’exposition au coronavirus. En cas de doute important, ces personnes se verront refuser l’accès au centre.
  • Les mesures d’hygiène en prévention et contrôle des infections (lavage des mains, étiquette respiratoire) sont appliquées scrupuleusement.
  • L’entretien des équipements, du matériel de soins et de l’environnement est rehaussé.
  • En clinique externe, toutes les personnes présentant des symptômes d’allure grippale sont invitées à annuler leur rendez-vous et à le reporter à une date ultérieure.
  • Afin d’éviter tout contact potentiel avec des personnes porteuses du virus tous les voyages, congrès, formations et autres déplacements professionnels prévus d’employés ont été annulés.

Considérant l’évolution rapide de la situation, nous restons alertes et d’autres communications suivront au besoin.

Recevez nos plus respectueuses salutations,

La direction du Complexe chirurgical CMC

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La maison de convalescence Asclépiade fête ses 15 ans! https://blog.grsmontreal.com/asclepiade-15-ans/ https://blog.grsmontreal.com/asclepiade-15-ans/#respond Thu, 22 Sep 2022 18:49:05 +0000 https://blog.grsmontreal.com/?p=2065 GrS Montréal est le seul centre spécialisé en chirurgies d'affirmation de genre au monde à posséder sa propre maison de convalescence.

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GrS Montréal est le seul centre hospitalier privé au Canada spécialisé en chirurgies d’affirmation de genre qui possède sa propre maison de convalescence.

La Maison de convalescence Asclépiade, fondée en 2007, offre les soins et l’hébergement à notre clientèle trans ayant eu recours à une chirurgie d’affirmation de genre génitale. Pourquoi avoir choisi ce nom? Parce que l’asclépiade est l’unique plante qui accueille la chenille du papillon monarque pour lui permettre de se transformer en magnifique papillon. C’est une inspirante métaphore pour ce que représente la maison de convalescence pour nos patients·es. Nous y avons d’ailleurs aménagé un jardin qui a obtenu une certification Oasis pour les monarques afin d’offrir aux papillons, et aux personnes qui profitent du jardin, un endroit ressourçant et paisible.

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Petit lexique du polyamour https://blog.grsmontreal.com/petit-lexique-du-polyamour/ https://blog.grsmontreal.com/petit-lexique-du-polyamour/#respond Mon, 28 Mar 2022 16:37:37 +0000 https://blog.grsmontreal.com/?p=2033 Dans cet article, nous tenterons de démystifier ce qu'est le polyamour dans toutes ses variations.

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Dans cet article, nous tenterons de démystifier ce qu’est le polyamour dans toutes ses variations.
Alex Simon

Collaboration spéciale: Alex Simon est un.e étudiant.e Montréalais.e d’origine américaine qui s’intéresse aux réalités des personnes trans et LGBTQ. Ellui-même non binaire, iel a proposé à GrS Montréal de composer quelques articles pour le blogue TransAvenue.

Souvent quand on fait référence aux types de relations qui existent, on pense généralement à l’orientation sexuelle des personnes impliquées, par exemple des personnes hétérosexuelles ou LGBTQ+. Cependant, il existe également ce qu’on appelle « l’orientation relationnelle« . On peut la décrire comme la structure que peut prendre une relation, incluant le nombre de partenaires inclus, les sentiments ressentis envers le ou les partenaires, etc. Cet article va donc aborder le lexique de base du polyamour.

Le polyamour à proprement parler signifie le fait de maintenir plusieurs relations en même temps. Contrairement aux personnes monogames qui n’ont qu’une seule personne avec qui elles partagent une relation romantique et sexuelle, les personnes polyamoureuses ont plusieurs relations en simultanée. Ces relations peuvent être de nature romantique et/ou sexuelle. On peut également se considérer ambiamoureux·se, ce qui signifie qu’on peut être aussi confortable dans une relation de nature monogame que polyamoureuse.

L’ensemble des types de relations impliquant plus de deux personnes, n’ayant pas d’exclusivité au niveau sexuel et/ou amoureux, se nomme non-monogamie éthique. On retrouve notamment le polyamour et l’échangisme (abordé plus tard). Toutes les personnes impliquées sont en pleine connaissance des modalités d’un accord explicite incluant l’honnêteté et la communication. Il ne s’agit donc pas d’infidélité car tout le monde est informé et consent à la relation. On peut également trouver des accords établis au niveau de la protection utilisée lors des contacts physiques.

Un gros merci au groupe Polyamour Montréal pour avoir créé un glossaire duquel je me suis inspiré·e pour créer cette liste.

Termes généraux

Escalier relationnel: Dans notre société, une relation suit typiquement un cheminement normalisé. On peut s’attendre à rencontrer un·e partenaire, fréquenter la personne un certain temps, avoir ou non des relations sexuelles, se marier, avoir des enfants, etc. On appelle cela l’escalier relationnel. Plusieurs décident de structurer leurs relations autrement, par exemple ne pas se marier, ne pas avoir d’enfants, avoir uniquement des relations sexuelles et non pas des relations romantiques (ou vice-versa).

La Compersion: C’est une émotion qui peut est considérée comme à l’opposé de la jalousie. Il s’agit d’un sentiment de joie qu’on ressent lorsque notre partenaire vit du bonheur. C’est notamment le cas chez les personnes polyamoureuses lorsqu’une personne est contente de voir son ou sa partenaire vivre du bonheur chez un·e de ses autres partenaires. C’est loin d’être une émotion innée ou facile à comprendre, mais c’est avec le temps qu’on peut apprendre à reconnaître et vivre à l’égard de notre personne aimée.

Le Consentement: C’est le fait se montrer en faveur, en accord avec un acte. On peut le retirer en tout temps, sans justification, et cela même si vous avez déjà fait un tel acte par le passé (on peut penser notamment aux relations sexuelles). Sans consentement, un acte est de l’abus.

ORE/NRE: Old Relationship Energy (Énergie d’Ancienne Relation) et New Relationship Energy (Énergie de Nouvelle Relation) sont des émotions qu’on ressent par rapport à une relation. Chez une relation de longue date, cette ORE peut se distinguer par un sentiment de réconfort, de sécurité et de stabilité. Chez une relation récente, cette NRE peut se distinguer par un sentiment d’excitation ou d’euphorie.

Licorne: Une personne dite licorne est quelqu’un qui se joint à un couple existant (couple polyamoureux ou non) afin de s’engager dans une relation romantique et/ou sexuelle avec les deux membres du couple. Ce terme est parfois utilisé de manière péjorative, car il s’agit souvent d’un couple hétérosexuel monogame (appelé chasseur de licornes) qui cherche une femme bisexuelle pour des relations sexuelles dans un objectif objectifiant.

Métamour: Un métamour décrit la relation qu’ont deux personnes qui fréquentent le même individu. Par exemple, si personne B fréquente personne A et personne C (imaginez A-B-C), personne A et C sont métamours l’un·e par rapport à l’autre.

One Penis Policy (OPP): Concept habituellement mal vu dans la communauté polyamoureuse, où une personne (habituellement un homme cisgenre et hétérosexuel) exige que ses partenaires n’aient pas de relations sexuelles avec d’autres personnes ayant un pénis.

Polycule: Ayant à ses origines le mot molécule, il s’agit du groupe incluant soi-même, nos partenaires et nos métamours.

Poly(in)saturé: Lorsqu’on est dans une dynamique polyamoureuse, être polysaturé·e signifie qu’on a atteint notre nombre maximal de partenaires qu’on peut gérer en simultané. Au contraire, être polyinsaturé·e signifie qu’on n’a pas encore atteint cette limite.

Veto: Un veto est une entente qui permet à une personne de mettre un terme à une relation additionnelle de son partenaire ou refuser que certaines relations aient lieu. Il est plus souvent utilisé chez les débutant·es en polyamour et est moins bien vu par les personnes plus expérimentées.

Types de relation

Anarchie relationnelle: Il s’agit d’une structure où l’on applique des principes reliés à l’anarchie à l’ensemble de nos relations. Quelques valeurs incluent l’autonomie, des pratiques non-hiérarchiques (où il n’y a pas de relations qui aient plus d’importance qu’une autre) et l’anti-normativité.

DADT: Un acronyme pour Don’t Ask Don’t Tell, dans le monde de la non-monogamie éthique cela signifie une entente dans laquelle on choisit de ne pas dévoiler des détails de nos autres relations à notre partenaire. Ce n’est pas un concept hyper fréquent dans la communauté, car on le perçoit souvent comme non-éthique en raison de sa contradiction aux principes d’honnêteté et de communication ouverte.

Contrat de protection/fluid bonding: Il s’agit d’une entente où on vise à réduire l’échange de fluides corporels et de contacts sexuels sans protection.

Friends With Benefits (FWB): La version anglophone d’Ami·es Avec Avantages, cette dynamique relationnelle prend forme lorsqu’on établit une amitié incluant des activités sexuelles sans pour autant avoir d’attentes liées à des relations amoureuses.

Kitchen table: Il s’agit d’une forme de polyamour où les partenaires et leurs métamours respectifs·ves établissent un réseau avec comme valeur centrale le fait de se rencontrer pour parler de défis que rencontre la polycule ou faire des activités ensemble. Il s’agit de l’opposé du polyamour en parallèle (voir plus bas).

Relation poly mixte: Lorsqu’une personne polyamoureuse a une relation avec une personne monoamoureuse ou monogame.

Polyamour parallèle: Structure de polyamour où les relations d’une personne sont indépendantes les unes des autres, ayant peu ou pas de contact entre les métamours. Il s’agit de l’opposé du style kitchen table.

Polyfidélité/relation fermée: Type de polyamour impliquant plus de deux personnes, mais où chacun·e des partenaires ne recherche pas d’autres personnes supplémentaires en dehors de la relation. Si on décide de rechercher des partenaires supplémentaires, on fait cela avec l’approbation et le consentement de toutes les personnes impliquées.

Relation égalitaire: Synonyme de relation non hiérarchique, il s’agit d’une relation dans laquelle aucun invididu de la polycule n’a de priorité sur autrui. Il s’agit de l’opposé d’une structure hiérarchique.

Triade: Relation composée de trois personnes, dont les trois personnes sont impliquées dans des relations sexuelles et émotionnelles les unes avec les autres.

Relation en N: Impliquant habituellement deux couples, où un·e des membres du premier couple fréquente une personne du deuxième couple.

Relation en V: Relation impliquant trois personnes, où une personne a des relations romantiques et/ou sexuelles avec les deux autres personnes, mais ces dernières n’ont pas de relations entre elles.

Relation ouverte: Relation qui est exclusive au niveau romantique, mais pas au niveau sexuel. Certaines personnes utilisent ce terme comme synonyme de polyamour (c’est souvent le cas dans les communautés de libertinage et d’échangisme), mais ce n’est pas toujours le cas. Pour d’autres, ce terme est seulement utilisé pour décrire des relations sexuelles non monogames.

Solo poly: Il s’agit d’une approche du polyamour où une personne met l’accent sur l’autonomie, ne pas avoir besoin de la permission d’autrui pour choisir ses propres relations et la flexibilité de la forme des relations à proprement parler.

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Trans Trenderz: La montée d’un nouvel empire musical https://blog.grsmontreal.com/trans-trenderz/ https://blog.grsmontreal.com/trans-trenderz/#respond Fri, 05 Nov 2021 17:31:38 +0000 https://blog.grsmontreal.com/?p=1963 Le label a comme origine une compilations organisée et produite par Cxsper, rassemblant plus d'une douzaine d'artistes trans et non binaires de couleur.

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Le label a comme origine une compilations organisée et produite par Cxsper, rassemblant plus d’une douzaine d’artistes trans et non binaires de couleur.
Alex Simon

Collaboration spéciale: Alex Simon est un.e étudiant.e Montréalais.e d’origine américaine qui s’intéresse aux réalités des personnes trans et LGBTQ. Ellui-même non binaire, iel a proposé à GrS Montréal de composer quelques articles pour le blogue TransAvenue.


Un projet aux débuts modestes parti d’un concept: et si les artistes trans, en particulier celleux de couleur, se voyaient offrir une plate-forme pour leur musique et leur art? Et si les vies trans étaient célébrées, si les individus étaient responsabilités, que leurs récits recevaient une étincelle de positivité? Ne cherchez pas plus loin que Trans Trenderz, une maison de disque fondée par l’artiste Blxck Cxsper en 2016. Le label a comme origine une compilations organisée et produite par Cxsper, rassemblant plus d’une douzaine d’artistes trans et non binaires de couleur.

Depuis, le travail acharné de Cxsper et des artistes signé.es chez Trans Trenderz a propulsé le label sous les projecteurs, malgré quelques revers dus à la pandémie. Leur travail a été présenté dans de nombreuses publications telles que Billboard et le magazine them. Depuis l’été 2020, de multiples projets ont été produits à la fois par Cxsper et les producteurs du Studio G Brooklyn (un studio d’enregistrement de calibre primé aux Grammy Awards), Splash, un titre de compilation avec cinq des artistes du label, cinq singles, un EP de Noël, des chansons et des tutoriels vidéo de Blxck Cxsper ainsi que de nombreuses vidéos derrière les coulisses avec des séquences mettant en évidence chacun des signataires. Trans Trenderz a également lancé le projet Ghostly Beats, visant à fournir des rythmes, des parrainages et des conseils aux artistes trans de couleur qui les ont contacté.es et qui ont demandé à leurs allié.es de les aider de toutes les manières possibles. Pour le mois de la Fierté 2021, plusieurs des artistes apparaissent dans une publicité pour Fierté sur Instagram et Facebook.

Vous trouverez ci-dessous des informations sur chacun.e des artistes. Le label sollicite actuellement des dons afin de financer de futurs projets et faire fonctionner le label dans son ensemble. Contrairement à la plupart des labels, ils donnent tous les droits et redevances aux artistes, ne prenant que 10 % des frais de réservation et tout autre bénéfice revenant directement au label. Si vous souhaitez aider en partageant ou en contribuant, voici leur GoFundMe.

Artistes présentement dans la maison de disque

Blxck Cxsper
Blxck Cxsper, migrant Noir non binaire, est un artiste hip-hop et RNB de Montréal. Iel a écrit et produit plusieurs chansons, EP et albums pour d’autres artistes, mais aussi pour son propre répertoire. Ses couplets bilingues sont mis en valeur dans le refrain du morceau collaboratif « Splash ». Son dernier single Penthouse est sorti le jour de son anniversaire en décembre et iel a lancé un autre single Self-Medicating le 26 février. Sa voix apparaît aux côtés de celle de Lady Londyn dans la publicité de Fierté mentionnée plus tôt. Iel a lancé l’album Pride avec Lady Londyn également.

Evolation
Evolation est un artiste pop-folk de New York. Il aide à gérer la maison de disques aux côtés de Cxsper, et il gère la logistique des artistes aux États-Unis. Il a récemment fourni sa voix sur l’EP du temps des fêtes du label It’s a Very Trans Christmas. Il fait également partie du groupe de musique Mo(u)rning People.

Lady Londyn
La musique de la chanteuse de Los Angeles Lady Londyn est une fusion de hip hop et de trap, avec ses couplets présents dans le projet « Splash » ainsi que son single All On Me sorti le 4 décembre 2020. Sa voix et ses looks redéfinissent la beauté à travers le vidéoclip de son single et présente des caméos de ses collègues artistes Trans Trenderz. Sa voix apparaît aux côtés de celle de Blxck Cxsper dans la publicité de Fierté mentionnée plus tôt. Elle a également lancé l’album Pride avec ellui.

Maxi Glamour
Artiste multidisciplinaire et concurrent.e de la saison trois de la séries Dragula, iel vient de signer chez Trans Trenderz. Iel lance son single Don’t Worry tout juste avant son tout premier album Modernadada.

 

Artistes dans la dernière cohorte de la maison de disque

Apollo Flowerchild
Le.a musicien.ne folk et soul Apollo Flowerchild est basé.e à Brooklyn, New York. Son single Bloody Hands a été le premier single à être dévoilé par un.e artiste nouvellement signé.e. Lancé le 6 novembre 2020, le single est un hymne passionné écrit comme une ode aux épreuves, la chanson étant diffusée à la radio à travers l’Amérique. Iel apparaît dans la publicité de Fierté aux côtés de Blxck Cxsper, Lady Londyn, Heather Hills et Jae. Iel fait également partie du groupe de musique Mo(u)rning People.

Heather Hills
L’artiste hip-hop et électro Heather Hills règne depuis le New Jersey. Ses talents de chanteuse et de rap sont évidents sur son single Get Dun sorti le 20 novembre 2020 ainsi que sur le premier couplet du morceau collaboratif « Splash ». La nature optimiste de son single, accompagnée d’une ambiance des années 80, renforce instantanément la confiance de tous.tes celleux qui l’écoutent. Elle apparaît dans la publicité de Fierté aux côtés de Blxck Cxsper, Lady Londyn, Apollo Flowerchild et Jae.

Jae
La princesse portoricaine autoproclamée Jae mêle pop et RNB à la fois dans sa voix sur « Splash » et son single Independent Femme sorti le 15 janvier 2021. Basée à New York, Jae veut donner aux personnes féminines les moyens de vivre de manière authentique et sans gêne leur féminité. Elle a également lancé la chanson Don’t Hit My Line cet été. Elle apparaît dans la publicité de Fierté aux côtés de Blxck Cxsper, Lady Londyn, Heather Hills et Apollo Flowerchild.

Jupiter Gray
L’artiste afro-trap et hip-hop Jupiter Grey est originaire de Columbus, Ohio. Ses couplets rap ornent le morceau de collaboration « Splash » et est au centre de son single Godiva Diva. Depuis sa sortie le 29 janvier 2021, ses rythmes rapides de cette chanson sont dédiés à ses camarades divas racisé.es et à l’autonomisation et aux triomphes en tant que femme trans noire.

Lazarus Letcher
Un.e des artistes les plus récemment signé.e chez Trans Trenderz apportera une nuance de country et de folk au label. Iel a annoncé son appartenance au label début mars et a déclaré qu’iel avait bien hâte d’approfondir ses liens avec son art.

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Comment je me suis préparée mentalement à ma chirurgie génitale https://blog.grsmontreal.com/preparation-mentale-chirurgie/ https://blog.grsmontreal.com/preparation-mentale-chirurgie/#respond Fri, 01 Oct 2021 18:12:33 +0000 https://blog.grsmontreal.com/?p=1909 Depuis ma chirurgie génitale, et plus d'un an et demi après l'opération, j'ai aujourd'hui une excellente relation avec ma néo-vulve.

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Depuis ma chirurgie génitale, et plus d’un an et demi après l’opération, j’ai aujourd’hui une excellente relation avec ma néo-vulve.
Franches
Franches

Franches est une ancienne patiente de GrS Montréal et de Dr Pierre Brassard. Elle est une ardente défenseuse de l’autonomisation par la connaissance et l’expérimentation. Franches est également l’autrice et l’éditrice de HolaSoyYo.com («Bonjour, c’est moi» en espagnol), un blogue où elle partage ses expériences et ses réflexions sur le changement de l’expression de genre.


Récemment, une amie proche m’a demandé comment je réussissais à avoir une relation saine avec mes nouveaux organes génitaux. Elle envisageait une chirurgie de reconstruction génitale, mais elle hésitait, d’où sa question. Elle avait entendu de quelques amies qu’il leur avait fallu jusqu’à 2 ans pour être en harmonie avec leur anatomie post-opératoire. Ce décalage par rapport à ses amies pour se sentir à l’aise avec leurs résultats la rendait incertaine.

Après avoir bien réfléchi à sa question, j’ai eu une réponse. Je suis certaine d’avoir une bonne relation avec ma néo-vulve (j’ai eu une vaginoplastie sans cavité aussi appelée vulvoplastie) en raison de ma préparation avant l’opération.

Quand je dis « préparation avant l’opération », je ne veux pas dire faire ma valise avec tout ce dont j’avais besoin pour le voyage. Je veux dire tout ce qui m’a amenée à envisager la chirurgie et à vivre avec moi-même par la suite. Avec le recul, je peux diviser cette préparation en 3 étapes principales. Elles sont pour la plupart séquentielles, mais pas forcément. Un élément cohérent au cours de ces étapes consistait à m’assurer que j’aurais réponse à toutes mes interrogations sur le processus.

Quand on m’a proposé d’écrire cet article, mon premier brouillon comptait plus de 7 000 mots ! Comme vous pouvez l’imaginer, ce serait trop long pour un seul article. J’ai décidé de réécrire cette version plus condensée. Ensuite, j’ai divisé mon long brouillon d’origine en 3 parties distinctes et je les ai liées à partir d’ici. Si vous voulez en savoir davantage, à la fin de chaque section de cet article, vous trouverez un lien vers la version plus détaillée qui se trouve sur mon blogue personnel.

♥

Première étape : abandonner mes anciennes façons de penser
D’où je venais

Commençons par le début, un bon moment avant même que je commence à envisager sérieusement la chirurgie. Toute ma vie, j’ai cru que changer mon expression de genre n’était pas envisageable pour moi. Malgré cela, je me suis toujours demandé ce que ce serait de grandir et de vivre dans un corps de fille. Retournons en 2015 quand j’ai commencé le traitement hormonal substitutif (THS ou HRT) et changé ma présentation de genre. À cette époque, je n’étais tout simplement pas intéressée par la chirurgie génitale. J’ai toujours gardé ce point de vue, même après ma transition sociale complète, après avoir eu recours à une chirurgie de féminisation faciale (FFS) et après mon augmentation mammaire.

C’est en 2017, alors que je me préparais pour ma chirurgie mammaire, que j’ai commencé à penser à une vulvoplastie ou peut-être à une vaginoplastie. Pourtant, chaque fois que je pensais à la chirurgie génitale, quelque chose dans mon esprit me faisait douter. J’avais l’impression d’avoir beaucoup de questions, mais je ne savais même pas si je voulais savoir quelles étaient ces questions.

 

Quelle serait la vie après la chirurgie?

Je ne pouvais manifestement pas visualiser comment ma vie allait changer après la chirurgie. Ce fut l’un des premiers blocages mentaux qui m’empêchaient d’envisager une intervention chirurgicale. Bien sûr, certains changements me tenaient à cœur, comme de ne plus avoir à cacher mes organes génitaux (tucking), mais il y en avait d’autres qui me faisaient hésiter.

Une première question à laquelle je devais répondre était si j’allais être capable de faire pipi assise pour le reste de ma vie. Wow! En l’écrivant, je réalise à quel point la question était simpliste, mais ce n’était pas le cas à l’époque. Même si je faisais déjà pipi assise depuis plusieurs années, je ne le faisais pas toujours. J’urinais debout si je trouvais l’endroit trop malpropre.

Pour obtenir la réponse à cette question, je me suis forcée à uriner assise ou accroupie pendant environ un an. Je l’ai fait chaque fois, sans exception. Bien sûr, c’était possible, comme 50% de la population l’a fait toute sa vie, mais je devais en faire l’expérience par moi-même.

Je me suis aussi demandé comment ma vie sexuelle (déjà limitée) pouvait changer. Pour cette question, j’étais rassurée même sans avoir obtenu une réponse très précise avant la chirurgie. Lors de ma discussion préalable avec le Dr Brassard, il m’a expliqué la procédure opératoire et comment le gland serait très probablement encore érogène. En fin de compte, j’étais satisfaite de comprendre les risques et possibilités même si une part d’inconnu demeurait.

 

Repenser ma relation avec mes organes génitaux

Ici, je deviens vraiment plus intime, mais je pense qu’il est important de s’ouvrir. Bien que je ne m’attende pas à ce que tout le monde partage mon point de vue, je sais qu’il touchera au moins quelques personnes. Au moins, cette ouverture sur le sujet permet d’expliquer un problème majeur que j’ai surmonté avant d’envisager cette intervention chirurgicale.

Je vois clairement maintenant qu’il s’agissait de mon blocage mental le plus important, mais je n’en étais même pas consciente. Comme mentionné ci-dessus, la majeure partie de ma vie, je n’ai jamais pensé que je changerais mon expression de genre. Cela tenait en partie au fait que j’étais satisfaite de mon corps et de mes organes génitaux avec lesquels je suis née. Cela ne m’a jamais causé de dysphorie ou de malaise. À la limite, j’étais assez à l’aise avec mon corps pour en tirer du plaisir. C’est peut-être pour cette raison que j’ai pris tout ce temps pour envisager une vulvoplastie.

 

Creuser profondément

Chaque fois que je pensais à la vulvoplastie, je sentais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. J’ai donc creusé profondément pour comprendre mon malaise. Après beaucoup d’introspection, j’ai découvert que je permettais à mon pénis de me définir. C’était une percée parce que je pouvais enfin voir quelle était ma principale barrière mentale. Cela en dit long sur la façon dont l’environnement patriarcal dans lequel j’ai grandi m’a affectée.

Il y avait un bras de fer dans mon esprit. Je voulais envisager la chirurgie, mais comment pourrais-je même penser à me débarrasser de ce qui me défini. Encore une fois, en creusant encore plus profondément, je me suis demandé pourquoi je pensais que mes organes génitaux me définissaient. Dès que la question fut posée, la réponse est apparue : ce n’était clairement pas le cas.

Ma relation avec mon pénis est passée d’un élément qui me définissait à quelque chose qui n’ajoutait pas beaucoup de valeur. J’ai compris qu’après avoir vécu à temps plein dans le genre congruant, un changement s’était opéré. À partir de ce moment-là, j’ai pu sérieusement envisager avoir recours une chirurgie de reconstruction génitale. Si ce changement d’état d’esprit ne s’était pas produit, j’aurais certainement eu du mal à développer une relation saine avec ma physionomie postopératoire. Vous pouvez lire plus de détails sur d’autres barrières mentales que j’ai eues et comment j’ose envisager la chirurgie sur HolaSoyYo.com.

 

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Deuxième étape : la sérénité par la connaissance (pré-op)

Une fois que j’ai eu des réponses à mes principales interrogations, il était temps que j’entre dans les détails. Je voulais en savoir le plus possible sur la procédure chirurgicale. Ce faisant, je pouvais mieux comprendre à quoi m’attendre sur le plan esthétique et sur la convalescence. C’est seulement à ce moment que j’ai senti que je serais en mesure de prendre la décision d’aller ou non de l’avant. En fin de parcours, tout ce que j’ai appris m’a aidée à développer une relation saine avec les résultats obtenus et m’a permis de comprendre intimement ce qui a été fait et quel est l’impact sur ma vie au quotidien.

 

Penser aux chirurgiens

Au moment de chercher des chirurgiens et des centres chirurgicaux, la chance était de mon côté. Mon assurance médicale couvrait la chirurgie à GrS Montréal.

Cependant, le coût ou la couverture d’assurance n’était pas le seul ou le principal facteur considéré. L’esthétisme des résultats attendus, ma capacité à avoir une communication simple avec la clinique et son expertise étaient les autres points importants que j’ai considérés. L’idée était d’être rassurée sur tous ces éléments pour me sentir à l’aise avec la chirurgie, et plus important encore, avec moi-même.

La coordonnatrice des patients de GrS Montréal m’a aidée à organiser une consultation avec Dr Brassard. Quelques semaines avant mon opération, j’ai pu parler par téléphone avec Dr Brassard. À ce moment, il a répondu à ma longue liste de questions. Cela m’a également donné un petit aperçu de la personnalité et de la philosophie du chirurgien. De plus, le fait de savoir qu’il pratique des centaines de chirurgies génitales par an, aussi bien masculines que féminines, a ajouté à ma confiance en lui.

 

Bien comprendre la procédure

Comme mentionné à quelques reprises, je n’ai décidé de me faire opérer que lorsque j’ai bien compris la procédure, les risques et les protocoles de convalescence. J’ai passé d’innombrables heures à lire et à découvrir les différentes options de chirurgies génitales féminisantes. Personnellement, je préfère obtenir des faits médicaux plutôt que des témoignages personnels d’autres patients.tes. Les informations anecdotiques sont toujours colorées par le locuteur alors que la documentation médicale est souvent basée sur des années d’observations cliniques impartiales.

J’ai basé ma compréhension de la procédure principalement sur la trousse d’informations que GrS Montréal envoie à ses patients.tes. De plus, la lecture des procédures sur les sites Web de plusieurs chirurgiens/centres chirurgicaux m’a aidé à bien saisir les concepts. La trousse d’informations de GrS Montréal contenait des détails inestimables sur les préparations préopératoires, la procédure elle-même et les protocoles de suivi.

Je conseille fortement à toute personne envisageant une chirurgie génitale de lire la documentation officielle. Les parties A, B et les soins postopératoires (partie C) de la trousse d’informations pour les patients de GrS Montréal sont disponibles sur le site Web. Regardez les liens au bas des pages des chirurgies qui vous intéressent.

Je me suis aussi beaucoup appuyée sur mes échanges avec les psychologues lors de chacune de mes deux évaluations. Avant de décider d’avoir recours à une intervention chirurgicale, j’ai suivi le processus d’évaluation surtout pour obtenir des informations médicales, pas seulement pour obtenir une approbation. Je pense que cela m’a apporté une certaine clarté, car lors des évaluations, je ne me précipitais pas « pour être acceptée ». Mon intérêt était plutôt d’en apprendre autant que possible et ensuite de prendre une décision éclairée.

 

Reconnaître et accepter les risques

Si comprendre la procédure et le rétablissement était important, reconnaître les risques possibles était primordial pour ma tranquillité d’esprit. Ma première occasion d’interroger une personne qualifiée sur les risques a été pendant le processus d’évaluation préopératoire. J’ai pu finaliser ma prise d’informations sur les risques et complications possibles lors de ma consultation téléphonique avec Dr Brassard.

En lisant la trousse d’informations de GrS Montréal et les sites Web de plusieurs chirurgiens, j’ai eu une perspective assez claire sur les risques et le suivi postopératoire. J’ai également rencontré une infirmière dans une clinique spécialisée de ma région avant la chirurgie. Le fait de discuter avec elle, ainsi que mes conversations avec le chirurgien et les psychologues, en plus de mes lectures préalables, m’ont permis de comprendre et d’accepter les risques.

Je souhaite que vous soyez au courant des risques et complications les plus courants des vaginoplasties (avec ou sans cavité / vulvoplastie). Je vous suggère de vous familiariser avec ceux-ci (liste non exhaustive) si vous ou une connaissance envisagez une intervention de vaginoplastie ou de vulvoplastie :

  • Infection/abcès
  • Hypergranulation
  • Infection urinaire
  • Fistule recto vaginale (ne s’applique pas aux vulvoplasties)
  • Prolapsus du néo-vagin (ne s’applique pas aux vulvoplasties)
  • Croissance des poils à l’intérieur du néo-vagin (ou à l’intérieur du vestibule dans le cas d’une vulvoplastie)
  • Perte de sensations et incapacité à atteindre l’orgasme

Téléchargez les fiches récapitulatives sur les chirurgies de transition de Rainbow Health Ontario et recherchez la fiche Vaginoplastie pour obtenir des informations cliniques concises.

Vous trouverez plus de détails sur la façon dont j’ai acquis des connaissances et pris la décision de me faire opérer sur mon blogue. Bon nombre de ces détails se rapportent à la documentation de planification pré et postopératoire fournie par GrS Montréal ainsi qu’à d’autres sources d’informations factuelles.

 

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Troisième étape : Confiance en la convalescence (postopératoire)

À mon avis, la convalescence est le Saint-Graal du processus chirurgical. La chirurgie n’est qu’un point dans le temps; un traumatisme contrôlé méthodique et rapide. Ensuite, la convalescence débute. Toutes mes réflexions antérieures concernant mes organes génitaux, l’apprentissage, le questionnement et la compréhension visaient à me préparer au rétablissement et à la vie d’après. Les premières semaines et mois postopératoires sont cruciaux. De mes chirurgies passées, j’ai appris que plus on peut obtenir de soutien au début du rétablissement, plus simple et facile ce sera pour la suite.

En passant par mon processus psychologique qui m’a permis d’envisager la chirurgie, et me documentant autant que possible, j’ai pu améliorer ma confiance face à ma décision. Suivre cette ligne de pensée a contribué à une relation saine et naturelle avec ma néo-vulve avant même mon voyage pour Montréal. À mesure que mon rétablissement progressait, ma satisfaction et ma confiance envers les résultats se développaient positivement.

 

Ne pas s’embêter avec des choses hors de mon contrôle

Êtes-vous satisfaite de vos résultats? À quel point est-ce que c’est douloureux? Comment est le sexe? À quoi ça ressemble? Comment se sent-on? Ce sont des exemples de questions que les gens se font poser après une opération. Au début, j’avais des questions semblables, mais j’ai réalisé que les réponses n’avaient pas tellement d’importance puisqu’il n’y avait aucun moyen d’y répondre de manière générale. Une personne peut vous donner son point de vue, mais créer une attente personnelle basée sur le récit subjectif d’un autre individu, à mon avis, n’est pas une bonne idée. Un exemple très simple : si vous me demandez si je suis satisfaite de mes résultats, la réponse est oui. Bien que cette réponse ne devrait avoir aucun sens pour vous, à moins que vous ne sachiez quelles étaient mes attentes.

Lorsqu’il s’agissait de variables hors de mon contrôle, je ne passais pas beaucoup de temps à y réfléchir avant d’y être confrontée. Par exemple : je savais que je serais inconfortable et très probablement en douleurs durant les premiers jours. Combien de temps? La seule façon de savoir était de passer par la convalescence et de constater à quel point j’aurais mal. Je me suis préparée en m’attendant à l’expérience la plus douloureuse de tous les temps, même si c’était peu probable. Au lieu d’angoisser avant la chirurgie, j’allais faire face à la douleur une fois la vulvoplastie complétée.

 

Mon expérience chirurgicale passée comme référence

Pendant que je me préparais pour cette chirurgie, je me suis rappelé mes expériences chirurgicales passées et j’ai noté les similitudes. Bien qu’il existe des différences énormes entre les types de chirurgies, il y a beaucoup de choses qui sont semblables.

Lors de mes chirurgies antérieures, j’ai toujours entretenu des relations positives avec les chirurgiens et le personnel infirmier. Mes expériences de convalescence étaient assez similaires, peu importe les chirurgies. La façon dont j’ai géré la douleur et ma réaction à l’anesthésie étaient aussi comparables. Sur la base de tous ces éléments communs, je pouvais me faire une idée de ce que j’expérimenterais pour ma vulvoplastie à Montréal.

 

L’Asclépiade

Le séjour à Montréal comprend un certain nombre de nuits à la Maison de convalescence Asclépiade avant votre retour à la maison. Ce séjour à l’Asclépiade a rendu les premiers moments postopératoires beaucoup plus agréables et simples. Imaginez le réconfort d’être dans un foyer avec d’autres patientes trans qui ont subi une reconstruction génitale comme vous. Ajoutez ensuite la présence continuelle d’infirmières spécialement formées pour répondre à vos besoins (hébergement, gestion des médicaments, soins des plaies, enseignement, etc.). Comparez ensuite cette offre à une convalescence à la maison, à l’hôpital ou dans une chambre d’hôtel et vous comprendrez la différence majeure dans l’accompagnement postopératoire chez GrS Montréal.

Avec mon expérience positive à l’Asclépiade, il était rassurant de savoir que si j’avais une complication à mon retour, je recevrais l’aide nécessaire. Et cette tranquillité d’esprit a également renforcé ma confiance dans ma relation avec mes résultats chirurgicaux.

 

Récupération à la maison

J’ai tout mis en œuvre pour rendre mon vol de retour aussi confortable que possible. En général, le vol après l’intervention chirurgicale peut être difficile, en particulier sur de longs trajets lorsque la zone opérée rend la position assise inconfortable ou douloureuse.

De plus, j’avais prévu un rendez-vous avec une infirmière de la clinique spécialisée quelques jours après mon retour. L’infirmière surveillerait mon rétablissement et mes soins après mon retour à la maison. Donc, avant même de partir pour Montréal, je ressentais déjà une certaine sécurité de savoir que quelqu’un pouvait s’occuper de moi à mon retour. En passant, c’est la même infirmière qui m’avait donné quelques excellents conseils des semaines avant de prendre l’avion vers Montréal pour la chirurgie.

Vous pouvez trouver plus de détails sur la façon dont je me suis préparée pour la récupération sur HolaSoyYo.com et même sur la façon avec laquelle j’ai composé avec un problème une fois de retour à la maison.

 

Conclusion

Comme je l’ai mentionné au début de cet article, j’ai pu développer une relation saine avec ma néo-vulve en cherchant des réponses à chacune de mes interrogations, même si parfois la réponse était « Je n’ai pas encore de réponse précise ». Je devais, avant d’avoir recours à une chirurgie d’affirmation de genre, procéder à une réflexion approfondie et un changement de perceptions au sujet des organes génitaux que j’avais depuis la naissance. Sans ce processus mental, des doutes irrésolus auraient pu miner mon degré de satisfaction envers ma nouvelle physionomie.

C’est seulement après avoir bien compris l’intervention, ses risques, les possibles complications et le processus de convalescence que j’ai pu prendre une décision éclairée.

Si vous ou une personne que vous connaissez envisagez une chirurgie d’affirmation de genre, particulièrement une vaginoplastie, assurez-vous que vous comprenez très bien les implications qu’elle comporte. Les premiers mois de convalescence d’une vaginoplastie peuvent être intenses. Plus vous obtiendrez de soutien durant cette période, plus il sera facile pour vous de vivre sereinement avec votre nouvelle anatomie.

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La durée opératoire https://blog.grsmontreal.com/duree-operatoire/ https://blog.grsmontreal.com/duree-operatoire/#respond Tue, 21 Sep 2021 16:27:55 +0000 https://blog.grsmontreal.com/?p=1896 Plusieurs personnes croient, à tort, que plus une durée opératoire est longue, meilleurs seront les résultats de guérison, et qu’une chirurgie courte est signe que le chirurgien est pressé ou qu’il n’est pas méticuleux.

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Plusieurs personnes croient, à tort, que plus une durée opératoire est longue, meilleurs seront les résultats de guérison, et qu’une chirurgie courte est signe que le chirurgien est pressé ou qu’il n’est pas méticuleux.

Ces mythes peuvent être une source d’angoisse importante pour les patients·tes. Pourtant, tout le contraire est vrai : plus le temps de chirurgie s’étire, plus le temps de guérison et les risques liés à l’intervention augmentent.

S’il est vrai que la durée opératoire est un indicateur important des facteurs de risques et de complications possibles, le type de chirurgie et la complexité procédurale sont aussi des facteurs déterminants. Bien qu’ils soient souvent indépendants, ces facteurs de risque peuvent être parfois interreliés.

Infections et complications

Le lien entre l’infection des plaies et la durée opératoire est connu depuis déjà belle lurette. Chaque minute supplémentaire de la chirurgie a un impact direct sur le taux d’infection des plaies.

Pour preuve, une étude sur la reconstruction mammaire avec implant parue en 2019 a clairement démontré que la possibilité de complications médicales ou d’infections des plaies augmente quand le temps de chirurgie va au-delà de trois heures. Il y aurait un lien de causalité direct entre les complications, les conditions de santé préopératoires, et une durée opératoire plus longue.

Si les taux de complications varient peu pour les chirurgies de moins de 3 heures, les risques se multiplient de 1,6 fois après 3 heures. Chaque intervalle de durée opératoire successive est accompagné d’une croissance concomitante des complications, avec les taux qui augmentent de 3 fois après 4,5 heures et presque 5 fois pour une intervention de 6,8 heures.

Lorsqu’une chirurgie dure plus de 6 heures, chaque heure supplémentaire augmente le risque de complications cardiovasculaires, rénales et pulmonaires. Il en va de même pour l’accroissement du taux d’infection. Les chirurgies de plus de 3 heures intensifient les risques d’érythèmes et d’hématomes, et bien souvent supposent une guérison plus lente des plaies.

Morbidité

L’enjeu principal quant au risque de morbidité est la complexité de la procédure, et non la durée opératoire. En effet, selon une étude parue en 2014, les complications peuvent varier entre deux chirurgies de durée plus ou moins égale. Par exemple, les chirurgies à la tête ou au cou provoquent plus de complications que les chirurgies mammaires ou aux membres, même si la durée est semblable, à cause de la complexité de ces procédures. Des procédures délicates sur des surfaces plus petites exigeant moins de manipulations causent moins de morbidité que la reconstruction ou les dissections ou excisions des procédures de contour de corps. Par contre, des études indiquent qu’une durée opératoire de plus de trois heures augmente aussi le risque de morbidité. Tous ces facteurs doivent être pris en compte par le chirurgien lors de la préparation préopératoire.

La durée opératoire est donc un facteur clé dans la guérison des patients et dans la gravité des complications postopératoires. Elle serait une indicatrice des complications, avec une croissance marquée des risques si la chirurgie dure plus de trois heures.

Les chirurgiens sont des professionnels hautement qualifiés. Bien qu’un chirurgien d’expérience travaille avec célérité, d’autres facteurs peuvent contribuer à la durée opératoire, dont certains peuvent être hors de son contrôle comme des saignements excessifs pouvant ralentir l’intervention. Toutefois, la rapidité d’exécution n’est pas nécessairement garante de meilleurs résultats, car la durée opératoire n’est pas l’unique facteur à considérer en cas de complications.

Les opérés·es n’ont donc pas à s’inquiéter si la chirurgie est plus courte qu’attendu. Cela n’indique en rien un travail bâclé. Une chirurgie plus longue ne donnera pas forcément de meilleurs résultats. La durée opératoire est un facteur important dans la guérison, mais le type de chirurgie et la complexité procédurale le sont aussi. Surtout, assurez-vous de poser des questions avant l’intervention chirurgicale afin de bien connaître les risques.

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Consentement 101 https://blog.grsmontreal.com/consentement-101/ https://blog.grsmontreal.com/consentement-101/#respond Mon, 13 Sep 2021 14:51:27 +0000 https://blog.grsmontreal.com/?p=1882 Bien que le consentement soit un concept important dans tous les aspects de notre vie, le consentement est essentiel lorsqu'il s'agit de relations amoureuses et sexuelles.

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Bien que le consentement soit un concept important dans tous les aspects de notre vie, le consentement est essentiel lorsqu’il s’agit de relations amoureuses et sexuelles.
Alex Simon

Collaboration spéciale: Alex Simon est un.e étudiant.e Montréalais.e d’origine américaine qui s’intéresse aux réalités des personnes trans et LGBTQ. Ellui-même non binaire, iel a proposé à GrS Montréal de composer quelques articles pour le blogue TransAvenue.

Le consentement est un accord pour participer à des activités sexuelles. Vous et votre (vos) partenaire(s) devez être à l’aise, disposé·es, enthousiastes et libres de participer à une activité donnée. Le consentement librement communiqué permet de respecter les limites de chacun·e. Cela signifie notamment que le consentement ne peut être donné si la personne est contrainte ou menacée. Planned Parenthood utilise l’acronyme FRIES : Franchement/Librement donné, Réversible, Informé, Enthousiaste et Spécifique.

Une personne doit être dans un état où elle est effectivement capable de consentir, que ce soit de façon verbale ou non. Cela signifie que si vous êtes mineur·e, en état d’ébriété, inconscient·e ou autrement incapable de donner votre permission pour une activité, il n’y a pas de consentement. Un autre contexte où le consentement ne peut pas être donné librement est celui où il existe une dynamique de pouvoir entre les personnes concernées, comme par exemple un·e patron·ne avec son employé·e, un·e enseignant·e avec un·e élève, etc. D’autres exemples de violation du consentement incluent le refus de reconnaître un « non » ou celui de supposer qu’une personne porte certains vêtements pour une invitation à avoir des relations.

Le consentement peut être retiré à tout moment, même si vous avez dit « oui » plus tôt. Le retrait du consentement peut se faire par des mots (« non », « arrête », etc.) Dire ou avoir dit « oui » dans le passé à une certaine activité sexuelle n’implique pas que vous ou votre partenaire consentiez toujours à cette activité. Si vous ou votre partenaire hésitez ou n’êtes plus à l’aise de continuer, l’activité doit cesser immédiatement. Les réactions corporelles comme d’avoir une érection ou être lubrifié·e, ne consistent en rien à un consentement car ces mécanismes sont involontaires.

Si un type d’activité sexuelle, y compris les baisers, le sexe oral ou les rapports sexuels, est imposé à quelqu’un, il s’agit d’une agression sexuelle et d’un crime. Il est important de se rappeler que si vous avez été agressé·e, à tout âge et en toutes circonstances, ce n’est pas votre faute. Il existe des ressources pour vous aider psychologiquement et émotionnellement, ainsi que des ressources juridiques si vous décidez de porter plainte contre le ou les agresseur·es.


Ressources (pour le Québec)

CAVAC: Centre d’aide aux victimes d’actes criminels; varie par région (Montréal: 514-277-9860).
CALACS: Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel; varie par région.
CVASM: Ligne-ressource provinciale + Centre pour les victimes d’agression sexuelle de Montréal, 1 888 933-9007 ou Montréal: 514-933-9007.
Pour de l’assistance immédiat appelez 911, ou pour déposer une plainte visitez le poste de police de votre quartier.

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Célébrités LGBTQ+ racisées https://blog.grsmontreal.com/celebrites-lgbtq-racisees/ https://blog.grsmontreal.com/celebrites-lgbtq-racisees/#respond Wed, 09 Jun 2021 17:33:43 +0000 https://blog.grsmontreal.com/?p=1812 Bien que le Mois de l’histoire des Noir.es soit passé, il est important de continuer à souligner les contributions des personnes racisé.es, des célébrités et des individus de tous les jours. Dans le cadre de cet article, une liste non exhaustive décrira certains.nes des militant.es et influenceur.euses d'aujourd'hui et de l'histoire récente.

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Bien que le Mois de l’histoire des Noir.es soit passé, il est important de continuer à souligner les contributions des personnes racisé.es, des célébrités et des individus de tous les jours. Dans le cadre de cet article, une liste non exhaustive décrira certains.nes des militant.es et influenceur.euses d’aujourd’hui et de l’histoire récente.

Collaboration spéciale: Alex Simon est un.e étudiant.e Montréalais.e d’origine américaine de 23 ans qui s’intéresse aux réalités des personnes trans et LGBTQ. Ellui-même non binaire, iel a proposé à GrS Montréal de composer quelques articles pour le blogue TransAvenue.

Don Lemon est présentateur et journaliste de CNN News. Il s’est affiché publiquement comme étant gai dans son mémoire de 2011 Transparent, devenant un modèle pour les hommes noirs homosexuels qui se lancent dans l’industrie du journalisme.

Raven-Symoné est une actrice et chanteuse connue pour ses rôles dans les émissions The Cosby Show et That’s So Raven ainsi que dans des films comme The Cheetah Girls. Elle s’est identifiée comme membre de la communauté LGBTQ+ au milieu des années 2010, mais déclare ne pas souscrire à des étiquettes particulières.

Frank Ocean est un chanteur, auteur-compositeur et rappeur connu pour son style R&B alternatif. Il a publié une lettre sur son blogue Tumblr en 2012 exprimant ses sentiments envers un autre homme. Il a publié un essai en 2016 à la suite du massacre du Pulse Nightclub, montrant sa frustration et expliquant comment dans de nombreux cas la haine perpétrée envers les autres se transmet de génération en génération.

Angel Haze est un rappeur agenre et pansexuel. Elle utilise les pronoms lui et elle, et dans une entrevue avec Buzzfeed en 2015, il a déclaré: « Je ne me considère pas comme un sexe. Je me considère comme une expérience. » Il écrit et chante souvent à propos de divers sujets tels que l’homophobie, le racisme et la santé mentale.

Audre Lorde était une auteure, féministe et militante des droits civiques. Elle est connue pour ses écrits avec une perspective intersectionnelle. Sa poésie était souvent liée aux mouvements des droits civiques, aux handicaps, à son identité lesbienne et à son identité de femme noire. Elle a également abordé des sujets tels que la masculinité noire toxique et le statut socio-économique. Ses écrits ont contribué à ce que l’on appelle le discours féministe de la troisième vague.

Tracy Chapman est une chanteuse américaine connue pour des chansons comme Fast Car et Baby Can I Hold You. Elle a remporté quatre Grammy Awards et sa discographie s’étend sur plus de deux décennies. Elle parle rarement de son orientation sexuelle mais était en couple avec son ancienne partenaire Alice Walker dans les années 1990. Active sur les scènes sociale et politique, elle performe souvent lors d’événements caritatifs.

James Baldwin était un auteur, dramaturge, poète et militant des droits civiques. Sa carrière littéraire s’étend des années 50 aux années 80. Son activisme social et politique était omniprésent non seulement dans sa vie quotidienne, mais sous la forme de sujets présentés dans ses œuvres et leurs protagonistes respectifs. Deux de ses manuscrits, Remember This House et If Beale Street Could Talk ont été transformés en documentaire I Am Not Your Negro (2016) et en film If Beale Street Could Talk (2018).

Janet Mock est écrivaine, animatrice de télévision et militante des droits des personnes trans. Après avoir obtenu sa maîtrise en journalisme, elle a travaillé plusieurs années au magazine People en tant que rédactrice en chef. Elle s’est dévoilée en tant que femme trans en 2011 dans le magazine Marie Claire, puis est devenue militante dans les médias pour des causes sociales. Elle a écrit plusieurs mémoires et est devenue la première femme trans de couleur à obtenir un accord de production avec une grande société de contenu, dans son cas Netflix.

Laverne Cox est une actrice et une militante LGBTQ+. Elle est devenue célèbre dans son rôle dans la série Netflix Orange is the New Black, devenant par la suite la première femme trans à être nominée pour un Emmy pour son rôle. Elle a également joué et a été la productrice exécutive du documentaire Disclosure, qui traite de la représentation d’individus trans et non binaires dans la culture et les médias américains.

Janelle Monáe est une auteure-compositrice-interprète et actrice. Elle a sorti trois albums studio en 2010, 2013 et 2018, et s’est aventurée dans le cinéma en 2016 dans le film à succès Hidden Figures. Elle s’identifie à la fois comme bisexuelle, pansexuelle et non binaire.

Amandla Stenberg est une actrice et chanteuse. Son premier rôle grandement connu était dans le film Hunger Games, et a fait de nombreuses apparitions au cinéma, à la télévision et dans des vidéoclips. Elle utilise à la fois des pronoms féminins et neutres, et s’identifie comme homosexuelle et non binaire.

Lil Nas X est un rappeur, chanteur et auteur-compositeur. Il a été catapulté sous les projecteurs avec son hit country rap Old Town Road. Il s’est affiché comme étant gai après la sortie de cette chanson et est devenu le premier artiste noir LGBTQ+ à remporter un prix de la Country Music Association.

Angela Davis est une militante politique et universitaire. Elle fait partie du mouvement populaire contre le «complexe prison-industriel», un mouvement d’abolition des prisons. Pendant plus de cinq décennies, elle a soutenu de nombreux mouvements de justice sociale tels que les droits LGBTQ+, la libération des Noir.es, la solidarité palestinienne et contre le racisme et le sexisme. Aux côtés de l’activiste Kimberlé Crenshaw, elle a fondé l’African American Alliance 2000, un groupe de féministes noirs. Elle s’identifie comme lesbienne et vit avec son partenaire de vie.

Marsha P. Johnson était une militante de la libération gaie et une ancienne combattante du Stonewall Riot. Aux côtés de Sylvia Rivera, elle a fondé l’organisation Street Transvestite Action Revolutionaries (STAR) et était une militante contre le SIDA. Elle a malheureusement été retrouvée morte en 1992, la cause de son décès étant officieusement considérée comme un homicide.

Backxwash est une rappeuse zambo-canadienne basée à Montréal. Elle s’identifie trans en 2018 après la sortie de son premier EP F.R.E.A.K.S. Son album 2020 God Has Nothing to Do with This Leave Him Out of It a remporté le prix de musique Polaris 2020.

Munroe Bergdorf est une mannequin et activiste britannique. Ouvertement trans depuis l’âge de 24 ans, elle a commencé sa carrière de mannequin avec la motivation d’apporter de la diversité à l’industrie. Elle fait fréquemment des apparitions en tant que commentatrice dans des talk-shows britanniques et s’exprime sur de nombreuses causes, notamment le racisme, la transphobie et la misogynie.

Mlle Major Griffin-Gracy est une militante et une dirigeante communautaire. Elle défend notamment les femmes trans incarcérées racisées, en étant entre autres la directrice originale du Transgender Gender Variant Intersex Justice Project. Parmi les autres efforts communautaires dans lesquels elle a été et continue d’être impliquée, citons l’aide aux personnes souffrant de toxicomanie et d’itinérance, aux travailleur.euses du sexe, aux personnes vivant avec le VIH/SIDA, aux personnes à faible revenu et aux victimes de brutalités policières.

Elle Hearns est une militante des droits trans qui a cofondé le Black Lives Matter Global Network. Son intérêt pour le mouvement des droits civiques et des militants comme Malcolm X l’a amenée à devenir organisatrice au niveau jeunesse. Elle a aidé à organiser la conférence de trois jours The Movement for Black Lives en 2015 et a fondé le Marsha P. Johnson Institute.

Indya Moore est un.e acteur.ice et mannequin connu.e pour son rôle dans la série Pose. Iel a commencé sa carrière de mannequin à l’âge de 15 ans avec des marques tels que Dior et Gucci. Iel est non binaire et est la première personne trans à figurer sur la couverture de l’édition américaine du magazine Elle.

Monica Roberts était une écrivaine et une défenseure des droits trans. Elle a été la fondatrice et la rédactrice principale du blogue TransGriot, qui a attiré l’attention sur les questions relatives aux femmes trans. Elle a également apporté à un public plus large la couverture médiatique des victimes trans d’homicides aux États-Unis.

Angelica Ross est une femme d’affaires, actrice et militante des droits des personnes trans. Elle est la PDG et fondatrice de la société de technologie TransTech Social Enterprises, et joue dans les émissions Pose et American Horror Story.

Travis Alabanza est un.e artiste britannique de la performance transféminine. Iel a donné des conférences et a présenté lors de panels sur des sujets tels que le racisme, l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Iel plaide pour l’inclusion des personnes trans et non conformes dans le genre dans le courant féministe.

Willow Smith est une chanteuse et actrice avec plusieurs albums à son actif. Son single Whip My Hair a atteint le platine en 2009 et a remporté plusieurs prix pour ses activités musicales. Elle s’est identifiée comme bisexuelle et polyamoureuse en 2019.

Kehlani est une chanteuse de R&B et de hip-hop. Elle a soutenu Halsey et Demi Lovato lors de leurs tournées, a sorti deux albums et a été nominée aux Grammy Awards à plusieurs reprises. Elle s’est révélée queer et pansexuelle sur les réseaux sociaux.

Billy Porter est un artiste, acteur et musicien de Broadway. Il a joué dans la pièce Kinky Boots à Broadway en 2013 et 2017, et joue un rôle récurrent dans la série Pose. Il orne également la couverture des magazines et des articles de mode avec ses ensembles colorés sur le tapis rouge.

Alex Simon

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Histoire des Fiertés https://blog.grsmontreal.com/fierte/ https://blog.grsmontreal.com/fierte/#respond Thu, 15 Apr 2021 21:38:31 +0000 https://blog.grsmontreal.com/?p=1783 De nos jours, la Fierté gaie, ou encore les « Pride », est vue comme une semaine de célébration de la culture gaie, mais à ses débuts, la Fierté gaie soulignait le droit des personnes homosexuelles à manifester pour leurs droits.

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De nos jours, la Fierté gaie, ou encore les « Pride », est vue comme une semaine de célébration de la culture gaie, mais à ses débuts, la Fierté gaie soulignait le droit des personnes homosexuelles à manifester pour leurs droits.

Il est facile d’oublier que ce qui a mené aux fêtes et aux parades était, en réalité, des actes de résistance par des personnes marginalisées, trans et de couleur. Pour ne jamais tenir pour acquis les droits des membres de la communauté LGBTQI+, rappelons-nous l’histoire des Pride et des évènements qui ont mené à ces célébrations.

Il y a 50 ans, aux petites heures du 28 juin 1969, la police fait une descente dans une taverne new-yorkaise, le Stonewall Inn. À cette époque, les personnes homosexuelles sont largement perçues comme des criminelles ou des délinquantes. Cette taverne, qui n’a ni permis d’alcool ni même d’eau courante, est un sanctuaire où les membres de la communauté LGBTQI+ peuvent se retrouver et s’exprimer sans être harcelés. En ce temps-là, la police a le droit d’arrêter et de détenir toute personne qui semblait être un homme en drag, ainsi que toute personne qu’elle perçoit comme femme si elle portait moins de trois articles de vêtement dits « féminins ».

Lors de cette intervention, qui donne le pouvoir à la police d’identifier et de vérifier physiquement le genre des 200 clients présents, une femme trans et drag queen en a ras-le-bol. Marsha P. Johnson, une femme trans afro-américaine, aujourd’hui largement reconnue comme une icône des droits LGBTQI+, lance son verre avec détermination sur un miroir et son geste de protestation fait éclater une révolte qui durera plusieurs jours et mènera à la naissance du mouvement moderne pour les droits LGBTQI+ et à la première marche de la Fierté gaie aux États-Unis en 1970, organisée par Brenda Howard. C’est son idée d’étendre les activités sur une semaine, format toujours en vigueur aujourd’hui.

Au Canada, le mouvement pour les droits de la communauté LGBTQI+ commence au même moment. En 1969, l’homosexualité est décriminalisée et deux ans plus tard la première manifestation pour les droits des personnes gaies a lieu à Toronto. Malgré la décriminalisation, au cours des années 1970 et 1980, les raids et les descentes se multiplient et deviennent des évènements catalyseurs pour la libération des membres de la communauté LGBTQI+. Ces évènements marquent un point tournant et provoquent des changements culturels importants.

Les descentes dans les bains publics, souvent fréquentés par les hommes gais, radicalisent le mouvement. En 1974, quatre personnes sont arrêtées dans un bain public au Nouveau- Brunswick. Ce fût une des premières fois où la presse canadienne a relevé le fait gai et lesbien. En 1975 et 1976, des rafles ont souvent lieu à Montréal, sous le règne du maire Jean Drapeau, afin de « nettoyer » la ville avant les Jeux olympiques de 1976. Un an plus tard, 146 personnes sont arrêtées par 50 policiers au bar Truxx à Montréal dans une opération de style militaire. On interdit même aux personnes arrêtées de contacter leurs avocats. Puis, en 1981, une des arrestations de masse les plus importantes de l’histoire du Canada a lieu quand 300 personnes sont arrêtées dans quatre bains publics de Toronto lors de l’Opération Savon. Cette intervention marque un point tournant au Québec et ce dernier est considéré comme l’équivalent de la révolte Stonewall au Canada.

Malgré les nombreuses descentes policières au pays, c’est en 1973 que se déroule la première semaine de la Fierté gaie dans plusieurs grandes villes canadiennes. La programmation inclut un festival des arts, de la danse, un pique-nique, une projection de documentaires et un rassemblement pour les droits des homosexuels. Ce mouvement marque l’émergence des concepts de libération gaie et de fierté gaie ou de gay pride, auparavant gay power.

Dans les années 1970 et 1980, la communauté LGBTQI+ fait appel à la reconnaissance de leurs droits lors des marches de la fierté. On revendique des changements juridiques qui permettront de révolutionner la perception publique, et d’apporter un soutien plus large à la cause. La première Marche pour la Fierté lesbienne a lieu en 1981.

Dès 1973, l’homosexualité n’est plus considérée comme une maladie selon le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. En 1977, à la suite de la descente au bar Truxx, le Québec devient la première province à inclure l’orientation sexuelle dans sa Charte des droits et libertés de la personne. Il est désormais illégal de discriminer les personnes homosexuelles au travail et en matière de droit au logement.

Au cours des années 1990 et au début des années 2000, le Canada fait d’énormes progrès pour le droit des homosexuels. En 1992, la Cour fédérale permet aux personnes homosexuelles de se joindre à l’armée et l’année suivante, la Cour suprême décide que les gais et lesbiennes peuvent faire une demande de statut de réfugié si leur pays d’origine les persécute. En 1995, les couples homosexuels peuvent légalement adopter des enfants en Ontario, et l’orientation sexuelle est incluse dans la Charte canadienne des droits et libertés. En 2003, la Loi sur le mariage civil permet finalement aux couples homosexuels de se marier. En 2019, l’Organisation mondiale de la santé retire le transsexualisme des maladies mentales. En 2020, les Libéraux présentent le projet de loi C-8, visant à criminaliser les pratiques liées à la thérapie de conversion. Le Québec compte aussi un projet de loi allant dans le même sens. Grâce à ces progrès, le Canada figure maintenant parmi les meilleurs pays au monde en ce qui concerne les droits des personnes homosexuelles, même s’il reste du chemin à faire.

Partout à travers le monde, les festivals de Fierté gaie choisissent des thématiques pertinentes et des ambassadeurs et ambassadrices à l’image de leurs communautés. La Fierté est un rappel annuel sur l’importance de continuer à défendre les droits fondamentaux des personnes LGBTQI+. Les jalons ont été posés par des individus exceptionnels, qui ont lutté contre la discrimination systémique, la brutalité policière, la violence physique et les perceptions publiques. C’est en leur honneur que la Fierté gaie est fêtée chaque année.

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La représentation de la transidentité dans les émissions de drag https://blog.grsmontreal.com/drag/ https://blog.grsmontreal.com/drag/#respond Tue, 06 Apr 2021 19:18:35 +0000 https://blog.grsmontreal.com/?p=1767 Le drag est une forme d’art qui s’étend sur des décennies, sa raison d’exister et ses formes d’existence varient au fil du temps.

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Le drag est une forme d’art qui s’étend sur des décennies, sa raison d’exister et ses formes d’existence varient au fil du temps.

Collaboration spéciale: Alex Simon est un.e étudiant.e Montréalais.e d’origine américaine de 22 ans qui s’intéresse aux réalités des personnes trans et LGBTQ. Ellui-même non binaire, iel a proposé à GrS Montréal de composer quelques articles pour le blogue TransAvenue.

Autrefois une forme de survie pour les individus de genres non conformes, l’art du drag sert désormais également de forme d’expression et de divertissement. Et tandis que des émissions populaires telles que Rupaul’s Drag Race et ses nombreuses séries dérivées ont fait face à des problèmes au fil des ans en raison notamment du manque d’inclusivité et de la représentation parfois discutable de la non-conformité de genre et de la féminité en général, de nombreux·euses candidat·es trans et non-binaires ont honoré la scène et ont créé un précédent pour la représentation future. Tous les candidat·es mentionné·es ci-dessous n’étaient pas nécessairement ouvertement sortis·es du placard au moment du tournage de l’émission, mais tous·tes les candidat·es qui sont sortis·es pendant ou après l’enregistrement ont été inclus·es. Voici un aperçu des personnes ayant participé à RuPaul’s Drag Race USA, Drag Race Canada, Drag Race UK, Drag Race Thaïlande, Drag Race Holland et Boulet Brother’s Dragula.

*Avertissement : La suite contient des spoilers*

États-Unis

Les saisons 1 et 11 sont les saisons où y figurent le moins de concurrents·tes trans ou non-binaires connu·es.

La deuxième saison nous a fait connaître Sonique, qui a dévoilé sa transidentité lors de l’épisode de retrouvailles de la saison. Pandora Boxx, qui a terminé en cinquième position de la saison 2 et a été la première éliminée dans All Stars 1, en affichant une fluidité de genre en 2016.

La troisième saison présentait Carmen Carrera et Stacy Layne Matthews. Carrera est connue pour son style de drag « nu » et travaille maintenant comme mannequin et militante des droits des personnes trans. Matthews est connue comme une reine de la musique country qui a également fait une apparition dans la quatrième saison de Drag Race All Stars.

La quatrième saison a réuni trois candidates trans : Kenya Michaels, Lashauwn Beyond et Jiggly Caliente. Michaels, mesurant seulement cinq pieds, est une reine portoricaine qui s’est classée cinquième au cours de la saison. Elle a également survécu à la fusillade de masse au club de nuit Pulse en Floride en 2016. Lashauwn Beyond, qui a prononcé la célèbre phrase « Ce n’est pas la course de meilleure amie de RuPaul », a été la deuxième reine à être éliminée au cours de la saison. Caliente est arrivée à la huitième place lors de la quatrième saison. Elle s’est également affichée comme personne trans en 2016 et a du succès dans le domaine musical et à la télévision, interprétant un personnage récurrent dans la populaire émission Pose.

La cinquième saison a réuni trois reines trans et non-binaires: Monica Beverly Hillz, Honey Mahogany et Jinx Monsoon. Hillz a été la troisième reine à être éliminée au cours de la saison et s’est affichée en tant que femme trans peu de temps avant son élimination. Mahogany a été éliminée dans l’épisode suivant aux côtés de Vivienne Pinay lors de la première double élimination de la série. Elle travaille maintenant comme élue dans l’État de Californie. Le·a concurrent·e de formation musicale Jinx Monsoon (non-binaire) a remporté la saison cinq et détient le record de semaines consécutives dans « le top » (neuf semaines).

La saison six se démarque avec sept concurrent·es trans et non-binaires, le décompte le plus élevé dans la franchise de la série. Kelly Mantle a été parmi les premières éliminées lors de la première émission scindée en deux parties de la saison (le groupe ayant été divisé en deux). April Carrion, qui s’est classée 11e au cours de sa saison, s’est décrite « genderqueer » en 2016 lors de la journée nationale du Coming Out. Gia Gunn, la cinquième reine à avoir été éliminée au cours de la saison, a également participé à Drag Race All Stars 4, où elle s’est classée huitième. Elle a affiché sa transidentité lors de la première de All Stars 4. Laganja Estranja s’est classée huitième au cours de la saison et travaille maintenant sur sa carrière musicale en plus de militer pour la légalisation du cannabis. BenDeLaCreme s’est classée cinquième au cours de cette 6e saison et s’est éliminée elle-même de façon choquante lors de son passage à All Stars 3. Elle a travaillé aux côtés de sa compatriote Jinx Monsoon sur de nombreuses productions musicales. Adore Delano et Courtney Act ont atteint la finale de la saison six, mais n’ont pas été couronné·es.

La septième saison a présenté deux reines genderfluid, Miss Fame et Violet Chachki. Toutes deux connu·es sous le style de reines de la mode, Fame est arrivé·e à la septième place et Chachki a remporté·e la couronne.

Lors de la huitième saison, la reine de New York Bob the Drag Queen a remporté la saison.

La saison neuf a également mis en lumière de nombreux·euses concurrent·es trans et non-binaires. Aja, qui ne se considère plus comme une drag queen mais plutôt comme un·e artiste et un·e rappeur·se, est arrivé·e à la neuvième place lors de la saison neuf et à la septième place dans All Stars 3. Valentina, une reine latinx devenue célèbre pour avoir tenté un lip-sync sur une chanson avec un masque au visage, est arrivé.e à la septième place de la saison neuf ainsi que dans All Stars 4. Nina Bo’Nina Brown, connue pour son maquillage inspiré du cosplay, a terminé sixième au cours de cette saison. Trois reines trans et non·binaires ont été placées en finale de la saison neuf: Peppermint, Sasha Velour et Shea Coulée. Peppermint et Sasha Velour ont fait un lip-sync en finale, Velour prenant la couronne. Coulée a remporté la victoire dans All Stars 5.

Deux reines de la saison 10 se sont affiché·es comme étant non-binaires. La reine new-yorkaise Yuhua Hamasaki s’est classée douzième au cours de la saison. Eureka O’Hara, qui a initialement participé à la saison neuf mais a dû partir en raison d’une blessure au genou, s’est rendu·e à la finale mais n’a pas remporté la couronne.

Cinq concurrents·es de la saison douze se présentent en tant que personnes non-binaires: Dahlia Sin, Nicky Doll, Rock M Sakura, Crystal Methyd et Gigi Goode. Sin, Sakura et Doll ont été les trois premières reines à être éliminées, dans cet ordre. Crystal Methyd et Gigi Goode se sont rendus·es à la finale, mais ont tous·tes deux perdu leur chance de remporter la couronne dans une lip-sync virtuel (pandémie oblige).

La saison 13, diffusée en ce moment, présente le premier homme trans de la franchise, Gottmik.

Canada

Bien que Canada’s Drag Race n’ait été diffusée que pour une seule saison à ce jour, deux concurrents·es non-binaires sont déjà monté·es sur scène. La reine de la Colombie-Britannique, Ilona Verley, s’est révélé·e bispirituelle et genderfluid vers le début de la saison, et est originaire de la Première Nation Nlaka’pamux. Scarlet Bobo, qui utilise des pronoms neutres, a atteint la finale et a été finaliste pour la couronne.

Royaume-Uni

Avec la première saison en ondes en 2019 et la deuxième saison qui a débuté le 14 janvier, de nombreux·ses candidat·es non-binaires ont participé ou seront en compétition. La première saison nous a apporté Gothy Kendoll, Crystal, Blu Hydrangea et Divina De Campo. Kendoll, avec son inexpérience, a été la première à être éliminée. Crystal, qui n’avait pas peur de montrer ses poils sur la poitrine et sa voix grave tout au long de la saison, s’est classée sixième au classement général. La reine irlandaise Blu Hydrangea a remporté de manière non-officielle le titre de Miss Congeniality au cours de la saison et s’est classée cinquième au classement général. Elle a également de plus en plus de fans sur TikTok en arborant divers looks de maquillage. Divina De Campo, connue pour son coup de sifflet lors d’un défi de groupe aux côtés de sa compatriote reine non-binaire Blu Hydrangea, s’est dirigée vers la finale mais a perdu sa chance de remporter la couronne. C’est l’une des rares reines de la franchise à ne jamais avoir été à risque d’être éliminée. Avec la saison deux, deux reines se sont révélées non-binaires: Bimini Bon Boulash et Ginny Lemon.

Thaïlande

La première saison, diffusée en 2018, a présenté Meannie Minaj qui a ouvertement discuté de sa transition pendant le tournage. Elle a cependant été la première reine à être éliminée. En 2019, Kandy Zyanide et Angele Anang sont montées sur scène. Zyanide a été initialement éliminée au cours du quatrième épisode, mais a été ramenée et est finalement devenue la favorite des fans et finaliste pour la couronne. Anang a remporté le titre de « Thailand’s Next Drag Superstar ».

Pays-Bas

Drag Race Holland est l’un de nouveaux « spin-offs » (produit dérivé) de la franchise et n’a actuellement qu’une saison. Ma’Ma Queen, la seule reine ouvertement non-binaire de la saison a été éliminée lors de la finale mais a remporté le titre de Miss Congeniality.

Dragula

Dragula des Frères Boulet établit des parallèles avec la franchise principale de Drag Race, mais se penche sur des styles plus alternatifs et basés sur l’horreur. Il y a moins d’informations dans les médias concernant les identités de genre des candidats·es, alors j’oublie peut-être certains·es concurrent·es. Mes excuses à l’avance.

Lors de la première saison en 2017, seuls·es neuf concurrent·es sont montés·es sur scène. Vander Van Odd, qui s’affiche genderqueer, a remporté le titre de premier Supermonster Drag au monde.

Trois reines non-binaires se sont hissées au sommet de la saison 2: James Majesty et Victoria Elizabeth Black étaient finalistes pour la couronne et Biqtch Puddin a remporté le titre.

Trois concurrents·es trans et non-binaires ont également été présentés·es lors de la saison 3: Maxi Glamour (8e place), Hollow Eve (7e place) et Priscilla Chambers (finaliste).

Alex Simon

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Le spectre de l’asexualité et de l’aromantisme https://blog.grsmontreal.com/asexualite-aromantisme/ https://blog.grsmontreal.com/asexualite-aromantisme/#comments Wed, 03 Feb 2021 17:45:19 +0000 https://blog.grsmontreal.com/?p=1741 L'asexualité, en tant que terme générique, fait référence au manque d'attirance sexuelle ressentie envers les autres.

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L’asexualité, en tant que terme générique, fait référence au manque d’attirance sexuelle ressentie envers les autres.

Collaboration spéciale: Alex Simon est un.e étudiant.e Montréalais.e d’origine américaine de 22 ans qui s’intéresse aux réalités des personnes trans et LGBTQ. Ellui-même non binaire, iel a proposé à GrS Montréal de composer quelques articles pour le blogue TransAvenue.

Souvent, lorsqu’il s’agit d’orientations à l’intérieur et à l’extérieur de la communauté LGBTQ+, le suffixe -sexuel.le est utilisé, par exemple homosexuel.le, bisexuel.le et hétérosexuel.le. Le préfixe utilisé avant -sexuel.le distingue envers qui vous êtes attiré.e. Cependant, que se passe-t-il si vous ne ressentez pas d’attirance sexuelle envers les autres? Ou une attirance romantique, d’ailleurs? Vous n’êtes pas anormal.e, vous faites peut-être partie du spectre de l’asexualité et/ou de l’aromantisme.

L’asexualité, en tant que terme générique, fait référence au manque d’attirance sexuelle ressentie envers les autres. Ceci est différent de la libido, qui se rapporte à la pulsion que l’on pourrait ressentir pour agir sur lesdits désirs sexuels. Il diffère également du célibat, dans lequel une personne choisit de ne pas se livrer à une activité sexuelle. L’asexualité est un spectre, ce n’est pas tout noir ou blanc, d’où l’existence de sous-catégories au sein de l’asexualité, des étiquettes avec lesquelles vous pouvez ou non vous sentir plus aligné.e. Les personnes qui sont sur le spectre de l’asexualité peuvent se définir comme « ace ».

La demisexualité est une orientation dans le spectre de l’asexualité. Cela se rapporte au fait que quelqu’un ne ressent pas d’attirance sexuelle envers une autre personne à moins qu’un lien émotionnel fort ne se soit déjà formé. La gris-sexualité, parfois appelée gray-ace, fait référence à la zone grise existant dans l’asexualité. Puisque chaque individu vit l’asexualité à sa manière, ce terme peut englober les zones grises présentes dans un si large spectre. Réciprosexuel.le fait référence à une personne qui ne ressent pas d’attirance sexuelle envers quelqu’un tant que cette personne n’est pas attirée par iel. Akoisexuel.le, ou lithsexuel.le, se réfère à quelqu’un dont l’attirance pour un.e autre s’estompe avec le temps si ladite attirance se voit être réciproque. Aceflux fait référence à une personne dont l’orientation sexuelle fluctue dans le temps. Pour certain.e.s, les fluctuations demeurent dans le spectre de l’asexualité. Pour d’autres, elles pourraient parfois s’aventurer en dehors de ce dernier.

Il existe une pléthore d’identités qui relèvent du spectre de l’asexualité. Ces identités peuvent également tomber dans le spectre de l’aromantisme, c’est-à-dire ceux qui ne ressentent pas d’attirance romantique envers les autres. Ces personnes peuvent s’appeler « aro » pour faire court. Les identités listées ci-dessus peuvent s’appliquer au spectre aromantique en changeant le suffixe -sexuel.le par le suffixe -romantique. Par exemple, les individus gris-romantiques ont le sentiment que leur attraction romantique se situe dans les zones grises du spectre aromantique.

Pour certaines personnes, leur attirance romantique et leur attirance sexuelle correspondent. Par exemple, vous pourriez être homoromantique et homosexuel.le, ce qui signifie que vous êtes à la fois attiré.e romantiquement et sexuellement par le même genre. Cependant, ils pourraient se différencier, conduisant à l’importance de distinguer ces deux axes d’attraction. Dans mon cas, je me considère comme panromantique et gris-sexuel.le. Je suis attiré.e de manière romantique par les autres, quelle que soit leur identité de genre, et mon attirance sexuelle pour les autres se situe dans les zones grises de l’asexualité. C’est ce qu’on appelle le Split Attraction Model (SAM).

Celleux qui se considèrent comme étant sur le spectre de l’asexualité et/ou de l’aromantisme font partie de la communauté LGBTQ+ car leur orientation sexuelle et/ou romantique diffère de celle d’une personne cisgenre, hétéro-romantique ET hétérosexuel.le.

Comme d’autres membres de la communauté LGBTQ+, les personnes asexuel.les et aromantiques peuvent être victimes de discrimination en raison de leur orientation. Les normes culturelles et sexuelles pourraient exclure ces communautés de la discussion, de nombreuses personnes ne sachant même pas ce que sont l’asexualité et l’aromantisme. Certain.es pourraient, à tort, concevoir ces orientations comme la conséquence d’un traumatisme sexuel ou de l’idée que la personne n’ait pas encore « trouvé le/la bon.ne partenaire ». Cela contribue au « gaslighting » et à l’invisibilité desdites personnes et de leurs identités, ce qui peut à son tour conduire à des sentiments tels que la honte intériorisée.

En bref, bien qu’iels puissent être des sous-communautés moins connues (du moins pour le moment) au sein de la famille LGBTQ+, les personnes asexuel.les et aromantiques méritent tout autant le soutien de leurs cercles sociaux et du domaine médical. Les personnes asexuel.les et aromantiques au sein de leurs continuums respectifs sont capables de créer des liens importants avec les autres, à leur manière.

Alex Simon

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Lettre ouverte de notre travailleur social https://blog.grsmontreal.com/lettre-ouverte/ https://blog.grsmontreal.com/lettre-ouverte/#comments Fri, 15 Jan 2021 19:22:40 +0000 https://blog.grsmontreal.com/?p=1720 Lettre ouverte pour donner suite à l’article de Éric Yvan Lemay (Journal de Montréal) du 12 janvier 2021 intitulé «Chirurgies annulées, mais pas celle d’une meurtrière trans».

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Lettre ouverte pour donner suite à l’article de Éric Yvan Lemay (Journal de Montréal) du 12 janvier 2021 intitulé «Chirurgies annulées, mais pas celle d’une meurtrière trans».
Henri Labelle, Travailleur Social et Psychothérapeute
Henri Labelle, Travailleur Social et Psychothérapeute

Henri Labelle est travailleur social et psychothérapeute pour GrS Montréal depuis tout près de 3 ans. Diplômé en Sciences à l’Université de Montréal puis en Travail Social à l’UQAM, il s’est spécialisé en santé mentale dès les débuts de sa pratique. Il a oeuvré en milieux communautaires, dans le réseau de la santé et en pratique privée de la psychothérapie. Déjà très intéressé par les soins offerts à la population LGBTQ+, il se consacre uniquement à la clientèle de GrS Montréal depuis le début de son mandat au sein de l’entreprise.

Vendredi le 15 janvier 2021 à Montréal

Mardi matin paraissait, en première page du quotidien Le Journal de Montréal, un article du journaliste Éric Yvan Lemay qui exposait le fait que des chirurgies d’affirmation de genre avaient lieu à Montréal malgré les difficultés du réseau de santé public à subvenir à la demande en raison de la propagation de la COVID-19.

L’auteur y mêle des concepts de façon à créer, de façon bien sournoise, l’impression que des personnes trans reçoivent des services chirurgicaux au détriment de patients du réseau public de la santé. Évidemment, comment ne pas s’indigner que des chirurgies d’affirmation de genre soient maintenues alors que les hôpitaux publics doivent réduire la cadence des chirurgies critiques. C’est un amalgame très vendeur.

Le sujet a été repris par de nombreux commentateurs sous la bannière de Québecor toute la journée de façon très irrespectueuse. Certains de ces éditorialistes sont d’ailleurs bien connus pour leurs positions peu flatteuses envers la communauté trans et non-binaire.

Les commentaires du public sur les médias sociaux au sujet de l’article de M. Lemay en disent long aussi sur le mépris que doivent affronter les minorités sexuelles et de genre encore aujourd’hui. Si les soins pour cette clientèle sont si rares, c’est que très peu de professionnels sont formés pour répondre aux besoins criants de cette population.

GrS Montréal, filiale du Centre Métropolitain de Chirurgie, offre des services chirurgicaux aux personnes trans depuis des décennies. Jusqu’à tout récemment, il s’agissait du seul centre au Canada où ces chirurgies essentielles étaient offertes et GrS Montréal demeure, à ce jour, le seul établissement privé spécialisé au pays.

Il faut comprendre que le bassin de patients·tes trans et celui du réseau public de la santé ne constituent pas un vase communiquant. Il ne s’agit donc pas d’un choix à faire entre deux clientèles. Même si le Centre Métropolitain de Chirurgie cessait ses activités de chirurgies d’affirmation de genre, aucun impact positif ne serait ressenti pour la clientèle du réseau public. D’ailleurs, plusieurs discussions avec le ministère de la Santé et des Services sociaux ont eu lieu en début de pandémie mais nous n’avions pas les ressources nécessaires pour le supporter.

Le Centre Métropolitain de Chirurgie n’a pas l’équipement d’un hôpital public capable de recevoir des patients atteints de problèmes de santé physique critiques comme un cancer ou un trouble cardiaque. Laisser entendre qu’une personne qui reçoit un service chirurgical lié à son genre ici empêche un patient atteint de cancer d’être opéré est complètement malhonnête et erroné. C’est aussi faire fi des multiples spécialités médicales!

Lors de la première vague d’infection à la COVID-19, l’hôpital a dû cesser ses activités durant tout près de 3 mois. Malgré tout, une équipe a été constituée pour intervenir auprès d’une clientèle en grande détresse. Les demandes de services en santé mentale ont explosé dans tout le pays en lien avec l’annulation des chirurgies qui étaient prévues au printemps. Les organismes venant en aide aux personnes issues des minorités sexuelles et de genre ont été débordés de demandes d’aide.

Contrairement au message véhiculé dans l’article et par les commentateurs mardi, l’accès à ces traitements chirurgicaux est long et fastidieux! Les personnes désireuses d’y avoir recours doivent s’armer de patience et de résilience car il ne suffit pas de « s’inscrire » pour la chirurgie. Elles doivent parfois rencontrer de nombreux professionnels en santé physique et mentale pour confirmer leur éligibilité auxdites chirurgies.

Considérer les chirurgies d’affirmation de genre comme de simples procédures esthétiques démontrent à quel point le sujet de la dysphorie de genre est mal connu. Les statistiques sur le suicide chez la population trans sont démesurées si on les compare à celles de la population en général. Pour les personnes qui désirent avoir recours à ces interventions, le chemin est jonché d’obstacles et l’annulation sans date de report prévue est vécue de façon catastrophique pour plusieurs d’entre elles.

Les interventions des journalistes et commentateurs de Québecor auront simplement permis que les personnes trans soient pointées du doigt pour les problèmes actuels du réseau de la santé québécois. Le Centre Métropolitain de Chirurgie a mis en place des mesures sociosanitaires exemplaires qui font en sorte qu’aucune éclosion de COVID-19 n’a eu lieu en son sein depuis le tout début de la pandémie. Nous sommes tous empathiques et compatissants envers les Québécois qui ont besoin de soins urgents pour des problèmes de santé graves et qui n’y ont pas accès. Cependant, accuser une population déjà marginalisée et diminuer l’importance de ses besoins en soins médicaux n’aidera absolument personne.

Une rigueur journalistique de base et un minimum de compassion auraient permis à l’auteur de l’article de comprendre à quel point il fait erreur lorsqu’il laisse entendre que les chirurgies d’affirmation de genre ne sont pas essentielles. Si ses collègues et lui-même avaient simplement pris la peine d’appeler un organisme qui vient en aide aux personnes trans avant de donner leurs opinions mal informées, peut-être auraient-ils pu éviter de ridiculiser l’impact de la dysphorie de genre pour les personnes qui en souffrent au quotidien.

Henri Labelle, B.Sc. B.T.S. – Au nom de toute l’équipe de GrS Montréal
Travailleur Social et Psychothérapeute pour GrS Montréal


À lire sur le même sujet: Gender Confirmation Surgery: Cosmetic or Reconstructive Procedure? (Par les Drs Pierre Brassard et Alex Laungani).

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Qu’est-ce que la testostérone? https://blog.grsmontreal.com/testosterone/ https://blog.grsmontreal.com/testosterone/#respond Fri, 06 Nov 2020 15:46:32 +0000 https://blog.grsmontreal.com/?p=1670 La testostérone est une hormone stéroïde dérivée du cholestérol et elle est composée de carbone, d'hydrogène et d'oxygène.

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La testostérone est une hormone stéroïde dérivée du cholestérol et elle est composée de carbone, d’hydrogène et d’oxygène.

Collaboration spéciale: Alex Simon est un.e étudiant.e Montréalais.e d’origine américaine de 22 ans qui s’intéresse aux réalités des personnes trans et LGBTQ. Ellui-même non binaire, iel a proposé à GrS Montréal de composer quelques articles pour le blogue TransAvenue.

Pour celleux qui se demandent comment commencer ou poursuivre leur transition, l’hormonothérapie ou le traitement hormonal substitutif (communément appelé THS ou HRT) pourrait être une pièce du puzzle qui aidera à soulager votre dysphorie de genre. Cependant, la plupart des gens ne connaissent pas nécessairement les effets que le THS pourrait avoir sur leur corps à la fois temporairement et définitivement.

Étant un.e amoureux.euse des sciences, j’aimerais prendre le temps de présenter les hormones généralement impliquées dans le THS, la testostérone et les œstrogènes, dans deux articles distincts. Même si je possède un diplôme en biotechnologie, je tiens à préciser que je ne suis en aucun cas médecin, veuillez donc contacter votre médecin ou votre endocrinologue pour valider toute question ou préoccupation que vous pourriez avoir.

La testostérone est une hormone stéroïde dérivée du cholestérol et elle est composée de carbone, d’hydrogène et d’oxygène. Dans le cas d’un traitement hormonal substitutif, elle est responsable de l’activation de certaines caractéristiques sexuelles secondaires chez les individus AFAN (Assigné Femme à la Naissance) et les personnes intersexes. Elle augmente également la production de cellules sanguines. Elle est administrée soit sous forme d’injection ou sous forme de gel ou de patch appliqué sur la peau. La posologie de la testostérone (ou T, en abrégé) varie, il est donc préférable de parler avec votre médecin des changements que vous souhaitez obtenir, de votre état de santé actuel et de certains facteurs de risque comme les maladies cardiovasculaires.

Les changements induits par la testostérone peuvent être temporaires ou permanents, et le délai dans lequel ces changements peuvent se produire varie d’une personne à une autre. Certaines personnes peuvent expérimenter tous les changements généralement associés à la testostérone, tandis que d’autres peuvent n’en ressentir que quelques-uns. Certaines personnes peuvent remarquer ces changements presque immédiatement après le début du traitement, tandis que chez d’autres ça peut prendre plus de temps.

Les premiers changements à apparaître incluent un teint huileux et de l’acné, qui apparaissent généralement du premier au sixième mois. Ensuite, dans les deux à six mois, vos règles cesseront. Ces deux changements sont réversibles, c’est-à-dire qu’ils reviendront à leur état initial à l’arrêt du traitement. Les autres changements considérés comme réversibles comprennent la croissance des poils du visage et du corps (trois à six mois), la redistribution de la graisse corporelle (trois à six mois; moins de graisse sera distribuée autour de vos hanches et aura plutôt tendance à s’accumuler autour de la taille) et une augmentation de la masse musculaire (six à douze mois).

D’autres changements induits par la testostérone prennent beaucoup plus de temps pour être annulés lors d’un arrêt du traitement et peuvent même être irréversibles. Ceux-ci incluent un ton plus grave de la voix (trois à douze mois), l’hypertrophie du clitoris (trois à six mois) et une légère perte possible des cheveux (dans les douze mois).

Il existe d’autres risques et complications liés à la testostérone. Ceux-ci incluent la prise de poids, l’apnée du sommeil, les problèmes cardiovasculaires (si le risque est déjà présent au sein de votre famille ou votre état de santé personnel) et un risque accru possible d’effets psychiatriques si vous avez déjà une affection sous-jacente qui implique des symptômes de manie ou de psychose.

Alex Simon

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Quel est le code d’éthique de GrS Montréal? https://blog.grsmontreal.com/code-ethique-valeurs/ https://blog.grsmontreal.com/code-ethique-valeurs/#respond Wed, 28 Oct 2020 15:52:51 +0000 https://blog.grsmontreal.com/?p=1658 L'intention derrière chaque geste posé entre les murs de GrS Montréal est positive et se veut constructive, respectueuse et responsable.

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L’intention derrière chaque geste posé entre les murs de GrS Montréal est positive et se veut constructive, respectueuse et responsable.

Aux codes d’éthique standards édictés par les ordres professionnels auxquels appartiennent la plupart des employé·es de GrS Montréal s’ajoute une façon de faire très personnelle, en phase avec la volonté de fournir une prestation de service supérieure ayant comme objectif de répondre de la meilleure façon qui soit aux besoins spécifiques de chaque patient·e, toujours, dans le plus grand respect.

« Ce ne sont pas tous nos employé·es qui font partie d’un ordre professionnel, mais essentiellement, notre code d’éthique interne stipule qu’il faut adopter un comportement impartial envers tout le monde, avoir une attitude non discriminatoire et ne pas se placer en conflit d’intérêts », explique Mélanie Dupuis, directrice générale du Complexe chirurgical CMC dont GrS Montréal est une filiale.

Évidemment, le code d’éthique officiel et légal de GrS Montréal existe et il est suivi à la lettre. C’est ce qu’il y a de plus élémentaire dans un centre hospitalier.

Cependant, les valeurs intrinsèques de GrS Montréal, qui sont celles de tous les employé·es, se retrouvent quant à elles dans ce qu’on pourrait nommer un « code d’éthique émotif ».

« Lorsqu’on engage nos employé·es, poursuit-elle, le plus important pour nous est de faire en sorte que nos patients se sentent bien chez nous; qu’ils ne sentent pas jugés ou incompris. C’est vraiment ça qui est au cœur de notre façon de voir et de faire les choses. »

EXCELLENCE

L’excellence, ou sa constante recherche, est une des variables véhiculées dans le manuel remis aux nouveaux employé·es de GrS Montréal. On encourage tous les gens qui évoluent dans le centre à viser la perfection et le plus haut niveau de qualité soins possible.

Dans le manuel de l’employé·e, on peut lire que « l’excellence est une valeur essentielle qui motive les décisions et les gestes de l’ensemble des membres de l’organisation. »

RESPONSABILISATION

La responsabilisation occupe également une place prépondérante. Elle sous-entend que chaque employé·e doit assumer la responsabilité de ses actes et favoriser l’engagement du personnel par rapport aux objectifs de l’organisation.

HUMANISME

Chez GrS Montréal, les soins sont prodigués dans un réel esprit d’accompagnement des patients. La confidentialité, l’écoute, le respect et la satisfaction de la clientèle sont des préoccupations constantes pour toute l’équipe.

QUALITÉ

D’abord, l’enjeu des membres de toute l’équipe est de satisfaire aux normes de performance de soins de qualité et de sécurité des patient·es tout en respectant les standards d’Agrément Canada.

Ensuite viennent les valeurs du code d’éthique à caractère humain qui, implicitement et naturellement, conduisent chaque employé·e à constamment poser des gestes en fonction de l’humain derrière le ou la patient·e. En ce sens, la qualité des soins offerts ne se retrouve pas seulement dans le respect des normes, si importantes soient-elles, mais également dans la « façon » de les donner.

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Qu’est-ce que la CPATH? https://blog.grsmontreal.com/cpath/ https://blog.grsmontreal.com/cpath/#respond Wed, 21 Oct 2020 20:14:09 +0000 https://blog.grsmontreal.com/?p=1644 C’est l’acronyme anglophone de l’Association professionnelle canadienne pour la santé transgenre (Canadian professional association for transgender health), une organisation de professionnels qui se consacre à la santé des personnes trans.

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Le CPATH, déjà entendu parler? C’est l’acronyme anglophone de l’Association professionnelle canadienne pour la santé transgenre (Canadian professional association for transgender health), une organisation de professionnels qui se consacre à la santé des personnes trans.

Cette organisation a été fondée en 2007, avec l’objectif de mettre en contact un réseau de fournisseurs de soins de santé disposés à se réunir un fois l’an pour discuter des enjeux et recherches liés à la santé des personnes trans et les faire avancer. Le CPATH s’intéresse par conséquent aux personnes qui s’identifient comme trans, transgenres, transsexuelles, bispirituelles, transitionnées, non-binaires, queers ainsi qu’aux hommes et aux femmes qui ont un passé médical de transition. Pour la suite de ce texte, nous utiliserons le terme trans, afin d’englober l’ensemble du spectre énoncé plus haut.

Les personnes trans sont de plus en plus visibles dans la société. Elles représentent entre 0,5 % et 1 % de la population canadienne. De même, le nombre de personnes nécessitant des soins liés à la transition double chaque cinq ou six ans. Même si de grands progrès ont été faits au fil des ans, l’accès à des soins de santé satisfaisants pour les personnes trans demeure un défi. Les professionnels de la santé ne sont pas tous personnellement ni professionnellement sensibilisés aux enjeux auxquels font face les personnes trans, ni à la complexités des soins.

Une étude américaine a révélé que 19 % des personnes trans ont déjà fait face à un refus de soins, 28 % ont été soumis à du harcèlement dans un contexte médical et 50 % rapportent avoir dû faire l’éducation de leur médecin en ce qui a trait aux soins des personnes trans. Le CPATH intervient notamment pour améliorer de façon positive l’accès aux services de santé, mettre fin à la stigmatisation, contribuer au développement des compétences des professionnels travaillant avec des personnes trans et, globalement, diffuser de l’information de façon à élargir l’inclusion des personnes trans.

Dans un processus qui s’est échelonné sur deux ans, le CPATH a aussi travaillé à la mise sur pied d’un code d’éthique régissant les recherches concernant les personnes et les communautés trans. Ce code d’éthique dresse la liste de six principes fondamentaux pour la recherche auprès de personnes trans :

  • Porter attention aux questions de légitimité et à l’impact de la recherche sur les communautés;
  • Entrer en contact avec les communautés;
  • Obtenir un consentement libre et éclairé et assurer la confidentialité du processus;
  • Tenir compte de facteurs concernant la diversité, le pouvoir, la marginalisation et la représentation;
  • Reconnaître une responsabilité envers les participants et les communautés trans;
  • Favoriser l’introspection de la part des chercheurs et de leur équipe.

Ce code d’éthique est le fruit du travail d’une équipe de personnes trans et de professionnels, ainsi que le résultat d’ateliers et consultations qui se sont tenus au cours de la conférence CPATH d’Halifax, en 2015, de la conférence World Professional Association for Transgender Health (WPATH) à Amsterdam, en 2016, et de la conférence Two Spirit and Queer People of Colour Call to Conversation with LGBT & Allies qui a eu lieu à Winnipeg, en 2017.

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Que mangerez-vous à l’Asclépiade? https://blog.grsmontreal.com/repas-asclepiade/ https://blog.grsmontreal.com/repas-asclepiade/#comments Thu, 08 Oct 2020 18:29:11 +0000 https://blog.grsmontreal.com/?p=1626 Lorsque les patients sont de passage au Centre Métropolitain de Chirurgie (CMC) pour avoir recours à une chirurgie génitale d’affirmation de genre, ils sont appelés à résider quelques jours à l’Asclépiade, une maison de convalescence située à même le Complexe chirurgical CMC.

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Lorsque les patients sont de passage au Centre Métropolitain de Chirurgie (CMC) pour avoir recours à une chirurgie génitale d’affirmation de genre, ils sont appelés à résider quelques jours à l’Asclépiade, une maison de convalescence située à même le Complexe chirurgical CMC.

Sur place, tout a été conçu pour favoriser le repos, la quiétude et l’enseignement des auto-soins. Un joli aménagement paysager extérieur permet de lire, se reposer ou discuter avec d’autres personnes dans un décor champêtre calme et inspirant.

Des plats savoureux dont on se souvient

Les gens qui ont séjourné à l’Asclépiade vous le diront : les plats proposés sont non seulement équilibrés, mais savoureux.

« Le menu est très varié, les assiettes copieuses et les repas succulents. Ils n’ont rien à voir avec ceux qui sont servis dans les hôpitaux traditionnels : ils sont concoctés avec minutie par le chef cuisinier », confirme un employé.

« La nourriture est vraiment succulente. Ce n’est pas pour rien qu’à notre cafétéria, les employés mangent exactement la même nourriture que celle servie aux patients de l’Asclépiade! », assure-t-il, sourire en coin.

Comme si ce n’était pas suffisant, la nourriture de l’Asclépiade est proposée sous forme de buffet. Ainsi, chaque personne conçoit son assiette elle-même. Par exemple, elle peut remplacer le bœuf par la truite ou prendre un peu plus (ou un peu moins) d’un aliment proposé. Soupes, potages, repas complets, desserts et quoi encore? Le menu contient toujours d’étonnantes propositions.

Soulignons qu’aucun menu déterminé n’est imposé avant ou après une opération. Ainsi, chaque personne est libre de choisir les aliments qui se retrouveront dans son assiette.

« Notre service de repas respecte toutes les normes en matière d’allergies, assure une infirmière au CMC, également adepte des repas servis à l’Asclépiade. Assurément, les personnes allergiques à un ou des aliment(s) peuvent être sans crainte. »

L’Asclépiade : un plaisir renouvelé et partagé

D’habitude, les patients du CMC résident à l’Asclépiade de six à huit jours.

Fort heureusement pour les gens qui y séjournent, l’ambiance y est très agréable et sereine. La raison est simple : à l’Asclépiade, comme c’est le cas dans l’ensemble du CMC, les employés ont beaucoup de plaisir à travailler ensemble et cela se ressent.

L’ambiance est teintée de cette légèreté et les endroits propices au calme sont nombreux. D’ailleurs, lorsque le temps le permet, pour savourer les plats succulents, de nombreux usagers se retrouvent sur la terrasse extérieure, aménagée tout près. Avec la nature comme décor et le calme en cadeau, voilà une expérience qui… goûte le ciel!

Ambiance calme, nature et bonne bouffe. Quoi demander de mieux?

Malgré la grande qualité de cette offre, il est toutefois important de noter que les patients qui le souhaitent peuvent également commander de la nourriture dans l’un des très nombreux restaurants situés à proximité du CMC.

Évidemment, lorsqu’ils découvrent l’ambiance calme de l’Asclépiade et ses repas équilibrés, savoureux et concoctés avec tant de minutie, les résidents temporaires de l’Asclépiade réalisent qu’ils font partie des chanceux qui se souviendront de leur passage en ce lieu invitant et chaleureux. Ils optent alors pour… le buffet!

Chose certaine, l’Asclépiade est la seule maison de convalescence au monde dédiée aux personnes trans ayant un tel service alimentaire. Une expérience unique.

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