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Comment je me suis préparée mentalement à ma chirurgie génitale

Processus mental

Depuis ma chirurgie génitale, et plus d’un an et demi après l’opération, j’ai aujourd’hui une excellente relation avec ma néo-vulve.

Franches
Franches

Franches est une ancienne patiente de GrS Montréal et de Dr Pierre Brassard. Elle est une ardente défenseuse de l’autonomisation par la connaissance et l’expérimentation. Franches est également l’autrice et l’éditrice de HolaSoyYo.com («Bonjour, c’est moi» en espagnol), un blogue où elle partage ses expériences et ses réflexions sur le changement de l’expression de genre.


Récemment, une amie proche m’a demandé comment je réussissais à avoir une relation saine avec mes nouveaux organes génitaux. Elle envisageait une chirurgie de reconstruction génitale, mais elle hésitait, d’où sa question. Elle avait entendu de quelques amies qu’il leur avait fallu jusqu’à 2 ans pour être en harmonie avec leur anatomie post-opératoire. Ce décalage par rapport à ses amies pour se sentir à l’aise avec leurs résultats la rendait incertaine.

Après avoir bien réfléchi à sa question, j’ai eu une réponse. Je suis certaine d’avoir une bonne relation avec ma néo-vulve (j’ai eu une vaginoplastie sans cavité aussi appelée vulvoplastie) en raison de ma préparation avant l’opération.

Quand je dis « préparation avant l’opération », je ne veux pas dire faire ma valise avec tout ce dont j’avais besoin pour le voyage. Je veux dire tout ce qui m’a amenée à envisager la chirurgie et à vivre avec moi-même par la suite. Avec le recul, je peux diviser cette préparation en 3 étapes principales. Elles sont pour la plupart séquentielles, mais pas forcément. Un élément cohérent au cours de ces étapes consistait à m’assurer que j’aurais réponse à toutes mes interrogations sur le processus.

Quand on m’a proposé d’écrire cet article, mon premier brouillon comptait plus de 7 000 mots ! Comme vous pouvez l’imaginer, ce serait trop long pour un seul article. J’ai décidé de réécrire cette version plus condensée. Ensuite, j’ai divisé mon long brouillon d’origine en 3 parties distinctes et je les ai liées à partir d’ici. Si vous voulez en savoir davantage, à la fin de chaque section de cet article, vous trouverez un lien vers la version plus détaillée qui se trouve sur mon blogue personnel.

Première étape : abandonner mes anciennes façons de penser
D’où je venais

Commençons par le début, un bon moment avant même que je commence à envisager sérieusement la chirurgie. Toute ma vie, j’ai cru que changer mon expression de genre n’était pas envisageable pour moi. Malgré cela, je me suis toujours demandé ce que ce serait de grandir et de vivre dans un corps de fille. Retournons en 2015 quand j’ai commencé le traitement hormonal substitutif (THS ou HRT) et changé ma présentation de genre. À cette époque, je n’étais tout simplement pas intéressée par la chirurgie génitale. J’ai toujours gardé ce point de vue, même après ma transition sociale complète, après avoir eu recours à une chirurgie de féminisation faciale (FFS) et après mon augmentation mammaire.

C’est en 2017, alors que je me préparais pour ma chirurgie mammaire, que j’ai commencé à penser à une vulvoplastie ou peut-être à une vaginoplastie. Pourtant, chaque fois que je pensais à la chirurgie génitale, quelque chose dans mon esprit me faisait douter. J’avais l’impression d’avoir beaucoup de questions, mais je ne savais même pas si je voulais savoir quelles étaient ces questions.

 

Quelle serait la vie après la chirurgie?

Je ne pouvais manifestement pas visualiser comment ma vie allait changer après la chirurgie. Ce fut l’un des premiers blocages mentaux qui m’empêchaient d’envisager une intervention chirurgicale. Bien sûr, certains changements me tenaient à cœur, comme de ne plus avoir à cacher mes organes génitaux (tucking), mais il y en avait d’autres qui me faisaient hésiter.

Une première question à laquelle je devais répondre était si j’allais être capable de faire pipi assise pour le reste de ma vie. Wow! En l’écrivant, je réalise à quel point la question était simpliste, mais ce n’était pas le cas à l’époque. Même si je faisais déjà pipi assise depuis plusieurs années, je ne le faisais pas toujours. J’urinais debout si je trouvais l’endroit trop malpropre.

Pour obtenir la réponse à cette question, je me suis forcée à uriner assise ou accroupie pendant environ un an. Je l’ai fait chaque fois, sans exception. Bien sûr, c’était possible, comme 50% de la population l’a fait toute sa vie, mais je devais en faire l’expérience par moi-même.

Je me suis aussi demandé comment ma vie sexuelle (déjà limitée) pouvait changer. Pour cette question, j’étais rassurée même sans avoir obtenu une réponse très précise avant la chirurgie. Lors de ma discussion préalable avec le Dr Brassard, il m’a expliqué la procédure opératoire et comment le gland serait très probablement encore érogène. En fin de compte, j’étais satisfaite de comprendre les risques et possibilités même si une part d’inconnu demeurait.

 

Repenser ma relation avec mes organes génitaux

Ici, je deviens vraiment plus intime, mais je pense qu’il est important de s’ouvrir. Bien que je ne m’attende pas à ce que tout le monde partage mon point de vue, je sais qu’il touchera au moins quelques personnes. Au moins, cette ouverture sur le sujet permet d’expliquer un problème majeur que j’ai surmonté avant d’envisager cette intervention chirurgicale.

Je vois clairement maintenant qu’il s’agissait de mon blocage mental le plus important, mais je n’en étais même pas consciente. Comme mentionné ci-dessus, la majeure partie de ma vie, je n’ai jamais pensé que je changerais mon expression de genre. Cela tenait en partie au fait que j’étais satisfaite de mon corps et de mes organes génitaux avec lesquels je suis née. Cela ne m’a jamais causé de dysphorie ou de malaise. À la limite, j’étais assez à l’aise avec mon corps pour en tirer du plaisir. C’est peut-être pour cette raison que j’ai pris tout ce temps pour envisager une vulvoplastie.

 

Creuser profondément

Chaque fois que je pensais à la vulvoplastie, je sentais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. J’ai donc creusé profondément pour comprendre mon malaise. Après beaucoup d’introspection, j’ai découvert que je permettais à mon pénis de me définir. C’était une percée parce que je pouvais enfin voir quelle était ma principale barrière mentale. Cela en dit long sur la façon dont l’environnement patriarcal dans lequel j’ai grandi m’a affectée.

Il y avait un bras de fer dans mon esprit. Je voulais envisager la chirurgie, mais comment pourrais-je même penser à me débarrasser de ce qui me défini. Encore une fois, en creusant encore plus profondément, je me suis demandé pourquoi je pensais que mes organes génitaux me définissaient. Dès que la question fut posée, la réponse est apparue : ce n’était clairement pas le cas.

Ma relation avec mon pénis est passée d’un élément qui me définissait à quelque chose qui n’ajoutait pas beaucoup de valeur. J’ai compris qu’après avoir vécu à temps plein dans le genre congruant, un changement s’était opéré. À partir de ce moment-là, j’ai pu sérieusement envisager avoir recours une chirurgie de reconstruction génitale. Si ce changement d’état d’esprit ne s’était pas produit, j’aurais certainement eu du mal à développer une relation saine avec ma physionomie postopératoire. Vous pouvez lire plus de détails sur d’autres barrières mentales que j’ai eues et comment j’ose envisager la chirurgie sur HolaSoyYo.com.

 

Deuxième étape : la sérénité par la connaissance (pré-op)

Une fois que j’ai eu des réponses à mes principales interrogations, il était temps que j’entre dans les détails. Je voulais en savoir le plus possible sur la procédure chirurgicale. Ce faisant, je pouvais mieux comprendre à quoi m’attendre sur le plan esthétique et sur la convalescence. C’est seulement à ce moment que j’ai senti que je serais en mesure de prendre la décision d’aller ou non de l’avant. En fin de parcours, tout ce que j’ai appris m’a aidée à développer une relation saine avec les résultats obtenus et m’a permis de comprendre intimement ce qui a été fait et quel est l’impact sur ma vie au quotidien.

 

Penser aux chirurgiens

Au moment de chercher des chirurgiens et des centres chirurgicaux, la chance était de mon côté. Mon assurance médicale couvrait la chirurgie à GrS Montréal.

Cependant, le coût ou la couverture d’assurance n’était pas le seul ou le principal facteur considéré. L’esthétisme des résultats attendus, ma capacité à avoir une communication simple avec la clinique et son expertise étaient les autres points importants que j’ai considérés. L’idée était d’être rassurée sur tous ces éléments pour me sentir à l’aise avec la chirurgie, et plus important encore, avec moi-même.

La coordonnatrice des patients de GrS Montréal m’a aidée à organiser une consultation avec Dr Brassard. Quelques semaines avant mon opération, j’ai pu parler par téléphone avec Dr Brassard. À ce moment, il a répondu à ma longue liste de questions. Cela m’a également donné un petit aperçu de la personnalité et de la philosophie du chirurgien. De plus, le fait de savoir qu’il pratique des centaines de chirurgies génitales par an, aussi bien masculines que féminines, a ajouté à ma confiance en lui.

 

Bien comprendre la procédure

Comme mentionné à quelques reprises, je n’ai décidé de me faire opérer que lorsque j’ai bien compris la procédure, les risques et les protocoles de convalescence. J’ai passé d’innombrables heures à lire et à découvrir les différentes options de chirurgies génitales féminisantes. Personnellement, je préfère obtenir des faits médicaux plutôt que des témoignages personnels d’autres patients.tes. Les informations anecdotiques sont toujours colorées par le locuteur alors que la documentation médicale est souvent basée sur des années d’observations cliniques impartiales.

J’ai basé ma compréhension de la procédure principalement sur la trousse d’informations que GrS Montréal envoie à ses patients.tes. De plus, la lecture des procédures sur les sites Web de plusieurs chirurgiens/centres chirurgicaux m’a aidé à bien saisir les concepts. La trousse d’informations de GrS Montréal contenait des détails inestimables sur les préparations préopératoires, la procédure elle-même et les protocoles de suivi.

Je conseille fortement à toute personne envisageant une chirurgie génitale de lire la documentation officielle. Les parties A, B et les soins postopératoires (partie C) de la trousse d’informations pour les patients de GrS Montréal sont disponibles sur le site Web. Regardez les liens au bas des pages des chirurgies qui vous intéressent.

Je me suis aussi beaucoup appuyée sur mes échanges avec les psychologues lors de chacune de mes deux évaluations. Avant de décider d’avoir recours à une intervention chirurgicale, j’ai suivi le processus d’évaluation surtout pour obtenir des informations médicales, pas seulement pour obtenir une approbation. Je pense que cela m’a apporté une certaine clarté, car lors des évaluations, je ne me précipitais pas « pour être acceptée ». Mon intérêt était plutôt d’en apprendre autant que possible et ensuite de prendre une décision éclairée.

 

Reconnaître et accepter les risques

Si comprendre la procédure et le rétablissement était important, reconnaître les risques possibles était primordial pour ma tranquillité d’esprit. Ma première occasion d’interroger une personne qualifiée sur les risques a été pendant le processus d’évaluation préopératoire. J’ai pu finaliser ma prise d’informations sur les risques et complications possibles lors de ma consultation téléphonique avec Dr Brassard.

En lisant la trousse d’informations de GrS Montréal et les sites Web de plusieurs chirurgiens, j’ai eu une perspective assez claire sur les risques et le suivi postopératoire. J’ai également rencontré une infirmière dans une clinique spécialisée de ma région avant la chirurgie. Le fait de discuter avec elle, ainsi que mes conversations avec le chirurgien et les psychologues, en plus de mes lectures préalables, m’ont permis de comprendre et d’accepter les risques.

Je souhaite que vous soyez au courant des risques et complications les plus courants des vaginoplasties (avec ou sans cavité / vulvoplastie). Je vous suggère de vous familiariser avec ceux-ci (liste non exhaustive) si vous ou une connaissance envisagez une intervention de vaginoplastie ou de vulvoplastie :

  • Infection/abcès
  • Hypergranulation
  • Infection urinaire
  • Fistule recto vaginale (ne s’applique pas aux vulvoplasties)
  • Prolapsus du néo-vagin (ne s’applique pas aux vulvoplasties)
  • Croissance des poils à l’intérieur du néo-vagin (ou à l’intérieur du vestibule dans le cas d’une vulvoplastie)
  • Perte de sensations et incapacité à atteindre l’orgasme

Téléchargez les fiches récapitulatives sur les chirurgies de transition de Rainbow Health Ontario et recherchez la fiche Vaginoplastie pour obtenir des informations cliniques concises.

Vous trouverez plus de détails sur la façon dont j’ai acquis des connaissances et pris la décision de me faire opérer sur mon blogue. Bon nombre de ces détails se rapportent à la documentation de planification pré et postopératoire fournie par GrS Montréal ainsi qu’à d’autres sources d’informations factuelles.

 

Troisième étape : Confiance en la convalescence (postopératoire)

À mon avis, la convalescence est le Saint-Graal du processus chirurgical. La chirurgie n’est qu’un point dans le temps; un traumatisme contrôlé méthodique et rapide. Ensuite, la convalescence débute. Toutes mes réflexions antérieures concernant mes organes génitaux, l’apprentissage, le questionnement et la compréhension visaient à me préparer au rétablissement et à la vie d’après. Les premières semaines et mois postopératoires sont cruciaux. De mes chirurgies passées, j’ai appris que plus on peut obtenir de soutien au début du rétablissement, plus simple et facile ce sera pour la suite.

En passant par mon processus psychologique qui m’a permis d’envisager la chirurgie, et me documentant autant que possible, j’ai pu améliorer ma confiance face à ma décision. Suivre cette ligne de pensée a contribué à une relation saine et naturelle avec ma néo-vulve avant même mon voyage pour Montréal. À mesure que mon rétablissement progressait, ma satisfaction et ma confiance envers les résultats se développaient positivement.

 

Ne pas s’embêter avec des choses hors de mon contrôle

Êtes-vous satisfaite de vos résultats? À quel point est-ce que c’est douloureux? Comment est le sexe? À quoi ça ressemble? Comment se sent-on? Ce sont des exemples de questions que les gens se font poser après une opération. Au début, j’avais des questions semblables, mais j’ai réalisé que les réponses n’avaient pas tellement d’importance puisqu’il n’y avait aucun moyen d’y répondre de manière générale. Une personne peut vous donner son point de vue, mais créer une attente personnelle basée sur le récit subjectif d’un autre individu, à mon avis, n’est pas une bonne idée. Un exemple très simple : si vous me demandez si je suis satisfaite de mes résultats, la réponse est oui. Bien que cette réponse ne devrait avoir aucun sens pour vous, à moins que vous ne sachiez quelles étaient mes attentes.

Lorsqu’il s’agissait de variables hors de mon contrôle, je ne passais pas beaucoup de temps à y réfléchir avant d’y être confrontée. Par exemple : je savais que je serais inconfortable et très probablement en douleurs durant les premiers jours. Combien de temps? La seule façon de savoir était de passer par la convalescence et de constater à quel point j’aurais mal. Je me suis préparée en m’attendant à l’expérience la plus douloureuse de tous les temps, même si c’était peu probable. Au lieu d’angoisser avant la chirurgie, j’allais faire face à la douleur une fois la vulvoplastie complétée.

 

Mon expérience chirurgicale passée comme référence

Pendant que je me préparais pour cette chirurgie, je me suis rappelé mes expériences chirurgicales passées et j’ai noté les similitudes. Bien qu’il existe des différences énormes entre les types de chirurgies, il y a beaucoup de choses qui sont semblables.

Lors de mes chirurgies antérieures, j’ai toujours entretenu des relations positives avec les chirurgiens et le personnel infirmier. Mes expériences de convalescence étaient assez similaires, peu importe les chirurgies. La façon dont j’ai géré la douleur et ma réaction à l’anesthésie étaient aussi comparables. Sur la base de tous ces éléments communs, je pouvais me faire une idée de ce que j’expérimenterais pour ma vulvoplastie à Montréal.

 

L’Asclépiade

Le séjour à Montréal comprend un certain nombre de nuits à la Maison de convalescence Asclépiade avant votre retour à la maison. Ce séjour à l’Asclépiade a rendu les premiers moments postopératoires beaucoup plus agréables et simples. Imaginez le réconfort d’être dans un foyer avec d’autres patientes trans qui ont subi une reconstruction génitale comme vous. Ajoutez ensuite la présence continuelle d’infirmières spécialement formées pour répondre à vos besoins (hébergement, gestion des médicaments, soins des plaies, enseignement, etc.). Comparez ensuite cette offre à une convalescence à la maison, à l’hôpital ou dans une chambre d’hôtel et vous comprendrez la différence majeure dans l’accompagnement postopératoire chez GrS Montréal.

Avec mon expérience positive à l’Asclépiade, il était rassurant de savoir que si j’avais une complication à mon retour, je recevrais l’aide nécessaire. Et cette tranquillité d’esprit a également renforcé ma confiance dans ma relation avec mes résultats chirurgicaux.

 

Récupération à la maison

J’ai tout mis en œuvre pour rendre mon vol de retour aussi confortable que possible. En général, le vol après l’intervention chirurgicale peut être difficile, en particulier sur de longs trajets lorsque la zone opérée rend la position assise inconfortable ou douloureuse.

De plus, j’avais prévu un rendez-vous avec une infirmière de la clinique spécialisée quelques jours après mon retour. L’infirmière surveillerait mon rétablissement et mes soins après mon retour à la maison. Donc, avant même de partir pour Montréal, je ressentais déjà une certaine sécurité de savoir que quelqu’un pouvait s’occuper de moi à mon retour. En passant, c’est la même infirmière qui m’avait donné quelques excellents conseils des semaines avant de prendre l’avion vers Montréal pour la chirurgie.

Vous pouvez trouver plus de détails sur la façon dont je me suis préparée pour la récupération sur HolaSoyYo.com et même sur la façon avec laquelle j’ai composé avec un problème une fois de retour à la maison.

 

Conclusion

Comme je l’ai mentionné au début de cet article, j’ai pu développer une relation saine avec ma néo-vulve en cherchant des réponses à chacune de mes interrogations, même si parfois la réponse était « Je n’ai pas encore de réponse précise ». Je devais, avant d’avoir recours à une chirurgie d’affirmation de genre, procéder à une réflexion approfondie et un changement de perceptions au sujet des organes génitaux que j’avais depuis la naissance. Sans ce processus mental, des doutes irrésolus auraient pu miner mon degré de satisfaction envers ma nouvelle physionomie.

C’est seulement après avoir bien compris l’intervention, ses risques, les possibles complications et le processus de convalescence que j’ai pu prendre une décision éclairée.

Si vous ou une personne que vous connaissez envisagez une chirurgie d’affirmation de genre, particulièrement une vaginoplastie, assurez-vous que vous comprenez très bien les implications qu’elle comporte. Les premiers mois de convalescence d’une vaginoplastie peuvent être intenses. Plus vous obtiendrez de soutien durant cette période, plus il sera facile pour vous de vivre sereinement avec votre nouvelle anatomie.

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